LA JEUNESSE AFRICAINE DÉLAISSÉE À LEUR PROPRE SORT

LA JEUNESSE AFRICAINE DELAISSÉE À LEUR PROPRE SORT

Le constat est alarmant, de voir comment la jeunesse africaine est sous employée, laissée à leur propre sort, le plus choquant est que les dirigeants ne sont que des simples spectateurs sans aucun apitoiement.

La jeunesse s’est toujours mobilisé pour mettre à la tête de leur pays, des dirigeants qui, promettent de changer les choses, entre autres trouver de solutions pour la jeunesse. Pire est de constater, cette même jeunesse qui chante la gloire de certains candidats, bien souvent descend dans les rues, se faire tabasser, demandant la vérité des urnes, une fois leurs leaders aux manettes, la jeunesse, ne devient en aucun cas leur priorité.

La jeunesse, a besoin de deux choses :
1- L’éducation
2- Un idéal sur quoi reposer un espoir pour s’en sortir après de longues études

Parlons d’éducation, dans la majorité de nos pays, bien souvent des grèves, des années inachevées, des professeurs extorquant des étudiants avec comme motif : « syllabus », en disant ouvertement : « si tu n’as pas payé mon syllabus, tu n’as pas le droit de passer mon examen ». Et dire que le professeur est obligé de faire ça car il n’est pas bien payer, est une façon simpliste d’encourager les opportunistes professeurs, au lieu que ceux-ci puissent attaquer le problème à la source.
Le peuple clochardisé sans aucun sou, ces jeunes à mi-chemin, arrêtent ou continuent dans des conditions inhumaines.

Deuxio, après l’école, on croit avoir une possibilité de trouver un travail digne de ce nom, mais non. Il n’y a pas d’opportunités de travail, car l’État en lui-même ne met pas des stratégies en place pour créer de l’emploi.

Trouvant pas de l’emploi, la jeunesse essaie tant bien que mal de faire quelque chose de créatif, pour s’en sortir, elle se tourne vers l’entrepreneuriat, pour alors créer des emplois pour leurs cadets qui vont suivre, mais là aussi non, toutes les opportunités du pays ont déjà été monopolisées par les proches des dirigeants ou certains membres mêmes des anciens régimes en octroyant des monopoles illicitement ou créant des cartels entre eux, au nom de leur proches de famille ou amis.

La jeunesse ne se plaint pas car, elle est toujours forte, et elle a toujours vécu dans des situations extrêmes pour pleurnicher devant de telles situations. C’est là, que. Nous verrons des jeunes de plus de 30 ans, toujours chez leurs parents, ou pas mariés car la vie devient de plus en plus chère avec un pouvoir d’achat aussi faible de la jeunesse.

Cette même jeunesse, ambitieuse et désireuse de s’en sortir alors prend sa vie en main, en allant prendre n’importe quel boulot ou essaie tant bien que mal de lancer de petites affaires. Mais pourquoi elle n’arrive pas toujours à s’en sortir ? Pourquoi est-elle absente à la table de décisions pour apporter des solutions nationales à leurs propres problèmes ? La seule et unique réponse est parce qu’elle n’est jamais consultée.

Que faire dans un pays où les jeunes ingénieurs voient des marchés publics octroyés à des étrangers, des offres marchandées à de pots de vins sous la table, sans pour autant essayer de voir dans la jeunesse active, une seule personne capable d’apporte la solution, et créer ainsi des milliers d’emploi ?

Les problèmes d’infrastructures, de santé, d’éducation et j’en passe, sont des solutions même face au problème de chômage, c’est ça, à quoi, la jeunesse est formée pour apporter des solutions aux problèmes, et pas être exclue.

Nos gouvernements doivent communiquer et promouvoir la création d’entreprise en masse par les jeunes, libérer les secteurs monopolistiques illégalement créés par des égoïstes individus anciennement ou maintenant au pouvoir, pour donner place à la concurrence pure et parfaite, donnant le courage aux jeunes de créer des affaires, ainsi l’opportunité de créer des emplois.

Les marchés publics doivent communiquer les offres solennellement et les octroyer aux entrepreneurs nationaux en préférence, et s’il n’y a pas de nationaux capables de mener à bien l’offre, que ceux qui prennent les marchés soient supervisés par des spécialistes nationaux qui souvent sont réservés, et qu’on doit identifier dans la population ou dans la diaspora.

La jeunesse, doit continuer de lutter pour sa propre survie, mais avec le soutien des gouvernants. La priorité de l’Afrique aujourd’hui doit être la jeunesse, et non : « comment gagner les prochaines élections ».

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