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Investir en Afrique : la location saisonnière, accessible et rentable

Qu’il s’agisse d’une seconde résidence ou d’une première acquisition immobilière, de plus en plus de personnes issues de la diaspora investissent dans la pierre en Afrique. L’essor de l’immobilier sur le deuxième continent est croissant et les prédictions du rapport de l’ONU-Habitat de 2010 se concrétisent. La population des grandes métropoles africaines se multiplie et pour répondre à la demande de logement, la diaspora pourrait devenir un acteur capital, à la fois pour ceux qui y vivent, mais aussi pour ceux qui ne viennent qu’une fois dans l’année. 

On a tous connu les vacances au pays, logé chez la famille. Les visites interminables chez des cousins éloignés dont l’on a découvert soudainement l’existence, compilées des projets bousculés par des impératifs familiaux – pas si indispensables – auxquels on se soumet pour ne pas froisser la tante ou l’oncle susceptible… Ainsi, pour beaucoup de personnes issues de la diaspora, avoir un pied-à-terre au pays est devenu nécessaire pour réaffirmer leur indépendance (pour ne pas dire garder le contrôle). 

En ayant vécus “dehors”, leurs exigences changent. Certaines de ces personnes veulent plus de confort, d’autres recherchent le dynamisme des centres villes animés et développés, ou encore la proximité des transports. Avoir un bout de terre à leur nom en Afrique, peut aussi représenter le début d’un accomplissement dont ils ont été privés à l’extérieur de leur pays d’origine. 

 

Plus attractif et plus évident

Lorsque l’on ne répond pas à tous les critères, devenir propriétaire en Europe relève parfois du parcours du combattant. Les modalités contraignantes peuvent décourager les candidats à l’achat les plus motivés. Nombreux des clients de Nawali ont finalement décidé de pousser la porte de cette agence immobilière spécialisée dans l’acquisition en Afrique de l’Ouest car ils étaient lassés d’essuyer des refus de la part des banques occidentales. Ils ont pris la décision d’investir dans leur pays d’origine. Et si l’accès à la propriété en Afrique est plus facile, il est de surcroît moins cher. 

“Les montants sont plus accessibles. En Afrique de l’ouest, pour moins de 100 000 euros, on a une petite villa. Alors qu’en France c’est le prix d’un studio”, explique Aïta Magassa, directrice de la plateforme d’investissement immobilier basée à Cergy (Val-d’Oise). Et de poursuivre : “En général, pour  beaucoup de ces projets, il y a une partie locative, et une autre que les propriétaires se gardent pour leurs vacances.” La jeune entrepreneure d’origine mauritanienne admet que les jeunes vacanciers issus de la diaspora sont les principaux clients de ces biens de location saisonnière : “Les  20-25 ans ne sont pas forcément intéressés par l’achat, mais quand ils voyagent en Afrique, ils veulent des logements correspondant à leurs standards. La demande est là. Quand on a pour but de faire un investissement locatif, la stratégie c’est de chercher le lieu le plus avantageux par rapport à son budget. Il y a des zones qui se développent et qu’il faut prendre en compte. Certains terrains valent beaucoup plus cher que la construction en elle-même, selon la localité, la proximité avec la mer par exemple, mais aussi avec la route… Il faut également considérer les opportunités à venir dans le secteur.”, conseille-t-elle. 

 

Récupérer pour transmettre

Au-delà de la dimension lucrative de l’acquisition d’un bien en Afrique, un autre facteur plus symbolique pousse la diaspora à acheter sur la terre de ses ancêtres. C’est la volonté de se reconnecter à ses racines. “Il y a de plus en plus de Chinois, ou encore de Libanais qui s’accaparent nos terres qui ont longtemps été extorquées et volées. Symboliquement, c’est important de posséder au moins une terre même si on ne l’exploite pas, mais au moins pour ses enfants. Nawali est une agence immobilière qui permet de faciliter l’accès à la propriété des Africains. Notre engagement est de faire en sorte que chaque personne de la diaspora puisse récupérer les terres – qui lui reviennent naturellement -, en toute sécurité.”, affirme Aïta Magassa.

La jeune femme ajoute que ces derniers mois, nombreux des membres de la diaspora de différents pays européens ou même des Afro Américains ont sauté le pas et décidé d’acheter en Afrique. L’on peut voir dans cette démarche, une belle façon de sceller la réunion de ces enfants du pays avec la terre de leurs aïeux. 

Naomi Mackako

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