Réfugié au Maroc à la suite de ses déboires avec la justice américaine, Dominique Strauss-Kahn, ancien Directeur du Fond monétaire international (FMI) s’est refait une côte dans le milieu des affaires, en Afrique. Son entreprise de consulting “Parnasse international » engrange d’énormes bénéfices en servant de nombreux présidents du continent.
Banni de la scène politique en France, l’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) n’a pas eu grand mal à retomber sur ses pattes. Avec son entreprise “Parnasse international”, l’homme qui jouit d’une grande fortune ainsi que d’une véritable expérience dans les domaines politique, économique et financier, «rafle des millions» dans les plus grands portefeuilles du continent africain.
En effet, c’est depuis le Maroc qu’il gère de nombreuses affaires sur le continent africain. À la tête d’une société nommée Parnasse International, il conseille de nombreux chefs d’État. «Il est devenu un VRP de luxe pour certains États africains dans leurs négociations avec leurs créanciers internationaux», explique Forbes Afrique. Il est ainsi intervenu auprès de Denis SASSOU-NGUESSO, au sujet de la restructuration de la dette abyssale de son pays, ou auprès de Faure GNASSINGBÉ, qui entame un quatrième mandat à la tête du Togo et même auprès d’ Ibrahim BOUBACAR KEÏTA, le président malien.
Selon des informations de L’Obs, sa société a réalisé «entre 2013 et 2018, près de 21 millions d’euros de bénéfices […]. Unique actionnaire et unique employé de Parnasse international, sise à Marrakech, il s’est versé 5,3 millions d’euros de revenus, ce qui place sa rémunération au 13e rang du CAC40», apprend-on. D’autant que ces bénéfices sont exonérés d’impôts, selon le magazine français.
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