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[INSPIRATION] UNE CONGOLAISE LANCE LA PREMIÈRE CHAÎNE DE SALON AFRO EN CHINE.

Au cours de la dernière décennie, des centaines de milliers d’immigrants africains ont émmigré en Chine, attirés par les opportunités d’affaires et l’économie florissante de ce pays. Mais tous n’est pas que commerce et exportations. Certains ont réussi à tirer leur épingle du jeu, en transformant un besoin en opportunité comme tout entrepreneur. C’est le cas de Martha Makuena. Lorsque qu’elle quittait la République démocratique du Congo pour la Chine à l’hiver 1999, Martha Makuena s’attendait à débarquer sur une terre de forêts de bambous, des dames en robes de soie et de vieux sages à barbe grise,dans les films de kung-fu. Son époux Paul Luyeye, ingénieur employé dans une entreprise française, avait obtenu un emploi là-bas et elle ils avaient décidé d’y déménager. Ses amies ont rigolé quand elle leur a parlé de son projet d’immigrer en Chine. Quatorze ans plus tard, l’année dernière, Makuena ouvre le 1er salon de coiffure africaine dans le centre commercial de Central Business District (principal quartier des affaires) à Pekin, la capitale chinoise. Depuis lors, l’entreprise « Paulma Afro Hair Care Co. Ltd » connais depuis un succès inattendu. Elle est aujourd’hui propriétaire des deux seuls salons de coiffure en Chine spécialisés en tresses africaines. La semaine dernière à Shanghai, avait lieu l’inauguration de son deuxième salon. Une coiffure coûte quelque 1.530 yuans (env. 200 euros), et les clientes pour la plupart cadres supérieures d’entreprises viennent de tout le pays pour ses tresses. Un de ses clientes fidèles vient même régulièrement en avion depuis les Philippines. Makuena dont les trois enfants fréquentent les écoles internationales, emploie quatre coiffeuses dans son salon, originaire comme elle de Kinshasa. « Nous faisons de simples tresses, des extensions, et des colorations. Nous faisons tout ce qui peut être fait pour la culture africaine ou les cheveux africains. Les cheveux sont importants pour nous les africaines, bien plus que le maquillage« , a-t-elle déclaré lors d’un interview. « C’est difficile, et pas seulement pour une femme africaine. Les règlements sont les mêmes pour tout le monde, mais le problème c’est que tu dois savoir comment faire et où il faut aller« , a indiqué Mme Makuena. Afin de séduire davantage de clientes chinoise, Mme Makuena parle aujourd’hui parfaitement le mandarin. « On ne peut pas comprendre les gens si on ne parle par leur langue ». La coiffeuse a confiance dans l’avenir de ses deux salons. « Il y a des gens dans ce monde qui regardent les Africains de haut. Je veux juste démontrer ce que je suis capable d’accomplir« , a-t-elle ajouté.

martimarto

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