Seulement 24% de la population de l’Afrique subsaharienne ont accès à l’électricité. Récemment, Makhtar Diop, vice-président de l’institution financière mondiale pour l’Afrique, a appelé ses compatriotes africains à faire davantage pour résoudre les luttes de l’énergie du continent.
« Tous les pays émergents ont à résoudre la crise de l’énergie. Nous devons être à égalité avec les autres nations, nous assurer que nous produisons assez d’énergie pour l’Afrique à des prix abordables « , a dit Diop à la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Dans la capitale zambienne Lusaka, Mutoba Ngoma a vu la nécessité d’agir et avec sa vaste expérience dans l’ingénierie aéronautique, l’homme d’affaires rusé a décidé de faire quelque chose à ce sujet.
« Je venais de terminer mes études au Royaume-Uni dans l’ingénierie aéronautique et je suis tombé sur un programme sur les énergies renouvelables au Brésil. Dans le même temps la Zambie allait connaître une pénurie de carburant « .
En 2006, Il a réfléchi sur des solutions pouvant mettre fin à la pénurie de carburant en Afrique, particulièrement en Zambie. Utilisée principalement à des fins de cuisson, l’huile végétale est exploitée dans le monde entier. Mais l’entrepreneur zambien Mutoba Ngoma a imaginé une autre manière de recourir à l’huile végétale : Transformer ce corps gras en carburant.
Ces réflexions ont été bénéfiques pour Mutoba Ngoma puisque de cette pensée est née une entreprise de carburant qui convertit l’huile végétale en carburant.
À ses débuts, il produisait 200 litres de carburant par mois avant de passer à 3 000 litres. Prometteuse, l’entreprise génère aujourd’hui environ 15 000 dollars. Elle fait naître également d’autres vocations entrepreneuriales comme en Afrique du Sud avec la startup BioGreen qui convertit elle aussi en carburant les huiles alimentaires en provenance des restaurants, hôtels et fast-food de Cape Town
NegronNews
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