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[INSOLITE] GRENOBLE – FRANCE : UNE JEUNE FEMME CHASSE SON BRAQUEUR À COUP DE BALAI

C’est armée d’un simple balai qu’Oumou, mère de famille de 35 ans,  a poursuivi son agresseur jusqu’à ce qu’il prenne la fuite.
 
En effet, dans la nuit de dimanche à lundi, cette mère de trois enfants âgés respectivement de 9, 8 et 3 ans rejoint son époux dans l’établissement de livraison de pizza qu’il tient sur un grand boulevard de Grenoble dans l’Isère.
 
Alors que son époux est occupé à l’arrière de la pizzeria, un homme entre dans la boutique aux alentours de 0h30 et s’attaque à la jeune femme d’origine guinéenne qui se tient devant la caisse :
 
« Il est entré avec un pistolet à la main et avait une capuche sur la tête » indique cette dernière. « Il m’a dit : Donnez-moi la caisse sinon je vous tue. Je lui ai aussitôt répondu : Tire mais je ne donne pas la caisse. Derrière, mon mari, qui a compris ce qui se passait, m’a hurlée : Donne-lui, donne-lui. Je lui ai répondu : Non, je ne donne pas ! L’homme a alors tiré deux fois. Et je ne suis pas tombée. C’est alors que j’ai compris qu’il ne s’agissait pas d’un vrai pistolet », explique la jeune femme.
 
Il se trouve que le braqueur est en fait armé d’un pistolet d’alarme chargé à blanc. Oumou s’en rend compte rapidment et décide de contre-attaquer sur le champ :
 
« Je me suis dit qu’il fallait que je me défende. Je me suis emparée de ce que j’avais sous la main, c’est-à-dire le terminal de paiement de carte bancaire et je l’ai lancé sur lui. J’ai vu qu’il avait peur. Alors j’ai pris un balai et je me suis mise à lui courir après. Il est sorti du magasin et a détalé comme un lapin », argue-t-elle.
 
Lorsqu’on lui demande d’où lui vient son courage, Oumou déclare :
 
« Mon mari travaille beaucoup, près de dix-sept heures par jour. Je trouve donc inadmissible qu’on veuille le voler. Il n’était donc pas question pour moi de me laisser faire malgré le danger.»
 
Quand à son mari Ousmane, ce dernier se dit fier de la réaction emplie de bravoure de sa femme, même s’il la juge dans le même temps téméraire.
 
« J’ai eu de la chance, car si le braqueur avait eu un vrai pistolet, je ne serais peut-être plus là aujourd’hui », reconnaît Oumou, qui ne craint cependant pas de voir revenir son agresseur actuellement recherché. « Je pense qu’il a compris. Et puis j’ai toujours mon balai », lance-t-elle amusée.
 
Néanmoins, le braqueur n’a toujours été interpellé par la police grenobloise quelque peu médusée devant le sang-froid de la jeune guinéenne.
 
NegroNews

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