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[HOMMAGE] ZUMBI DOS PALMARÈS : HÉROS AFRO-BRÉSILIEN DE LA RESISTANCE ANTI-ESCLAVAGISTE ET ANTICOLONIALE

Zumbi Dos Palmares fut l’un des chefs de guerre les plus importants du royaume autonome des Palmares, fondé au XVIIe siècle par des esclaves insurgés dans le nord-est du Brésil. Zumbi, est né libre mais fût capturé dans son enfance par des soldats portugais puis confié au Père Antonio Melo,

de la paroisse de de Porto Calvo. Il étudia le portugais et le latin, fut enfant de cœur et fût baptisé Francisco. En 1670, il s’enfuit de la paroisse, pour retourner au Quilombo. Courageux, doué d’une bonne capacité d’organisation et de commandement, il devint un grand chef et un mythe pour les noirs ; non un mythe caché mais une révélation . « Zumbi » signifie force de l’esprit.

Pour les Portugais, Zombi signifiait le diable. Durant plusieurs dizaines d’années, le gouvernement portugais considérait Zumbi non pas comme une personne, mais comme un titre donné au chef de Quilombo. En effet chaque expédition envoyée détruire Palmarès revenait « victorieuse » d’après leur chef, alors quelque temps après on entendait de nouveau parler de « Zumbi ».

En 1678, le roi du Quilombo dos Palmarès, Ganga-Zumba signe un traité de paix avec les portugais. Zumbi et ses hommes ne l’acceptent pas. C’est alors que Zumbi devient le grand général en chef du Quilombo de Palmarès, en 1679. Il était très redouté par les portugais. Zumbi était considéré comme le plus vaillant des guerriers nègres.Il se montra alors, encore plus déterminé à poursuivre la résistance pour défendre son peuple et ses terres.
Il refusa toute soumission aux portugais

En 1694, désespéré les portugais envoyèrent en plus de leur armée, des troupes de mercenaires (noirs, mulâtres, blanc, indiens…) conduits par Domingos Jorge Velho contre le quilombo. Un de ses fidèles lieutenant Antonio Soares, le trahit et conduisit les portugais à la cachette de Zumbi et il fut capturé. Macaco, la ville de Zumbi fut détruite par Bernardo Vieira.
Les noirs furent soit tués, soit emmenés en esclavages et Zumbi fut prisonnier.

Le 20 novembre 1695, Zumbi fut tué par André Furtado, alors qu’il tentait de s’enfuir.

Durant des dizaines d’années, voire des siècles, on racontait que Zumbi s’était suicidé en se jetant du haut d’une falaise, ou des remparts de Macaco.Cette version avait été alimentée par les portugais pour casser le mythe du grand chef de guerre, du personnage courageux et fidèle à son peuple. De cette manière Zumbi fuyait le combat et il était montré comme un lâche. Cette même histoire racontée par le peuple noir prit une autre interprétation; Zumbi préférait mourir que d’être esclave.
Aujourd’hui la version de l’ assassinat par André Furtado est la plus probable.

Cette date du 20 novembre reste importante encore aujourd’hui pour la culture afro-brésilienne. Ce personnage reste une icône de la résistance anti-esclavagiste et anti-colonialiste, et un héros pour la communauté afro-brésilienne, le Brésil et l’Amérique latine en général. Au Brésil il y a même des rues et des établissements qui portent son nom.
Dans les rondes de Capoeira, nombreux sont les chants louant les chef de guerre, ses exploits et le symbole qu’il représentait.

Le 20 novembre, anniversaire de sa mort, est considéré comme le jour de la conscience et de la résistance afro-brésilienne (consciencia negra).

Source : macacocapoeira

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