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[HOMMAGE] L’ÉCRIVAIN NIGÉRIAN CHINUA ACHEBE FÊTE SES 82 ANS !

Chinua Achebe est né le 16 novembre 1930 à Gidi dans l’est du Nigéria de parents Ibo. C’est un écrivain Nigérian d’expression Anglaise, il est romancier, nouvelliste et poète.Il est le cinquième des six enfants de ses parents , Isaiah Okafo et Janet Achebe qui sont de fervents chrétiens. très bon élève, Achebe commence ses études à l’école missionnaire, tout en ayant l’occasion de vivre une vie villageoise traditionnelle dans un environnement encore épargné par la colonisation. Il sera donc influencé par deux cultures, la culture ibo traditionnelle et la culture anglaise.

Bon élève, surnommé le « dictionnaire » pour sa connaissance de l’anglais, achebe obtient une bourse et continue ensuite ses études au « governement college » d’Umahia(une ville qui figurera souvent dans ses écrits de (1944 à 1947). Il entra à l’université d’Ibadan de 1948 à 1953, année ou il obtînt son BA(maîtrise dans le système français); Avant d’entrer à la Nigerian Broadcasting corporation (NBC), Achebe effectue quelques voyages en Afrique et aux Etats -Unis et travaille sera professeur pendant quelque temps.Il suivra une formation à la BBC et commencera à travailler à la NBC en 1954. En 1958, il écrit son premier roman « Things fall apart »(le monde s’effondre), en réaction à ce qu’il considérait comme une description inexacte de la vie des Africains par les européens.
« Pour ma part, je serais plus que satisfait si mes romans pouvaient déjà montrer à mes lecteurs que leur passé -avec toutes ses imperfections- n’était pas une longue nuit de sauvagerie dont ils ont été délivré par les premiers européens agissant au nom de Dieu »
Chinua Achebe, 1965

Au cours de sa scolarité et de ses études universitaires, Achebe a apprit a apprécier la littérature anglaise, mais s’est aussi rendu compte que certains de ces livres depeignaient les africains avec un racisme latent. Achebe voulait faire un roman décrivant les africains comme ils les connaissait.

Le roman connaîtra un énorme succès et est à ce jour l’un des plus célèbres, sinon le plus célèbre roman écrit en anglais par un africain. L’histoire est centrée sur Okonkwo, lutteur traditionnel, homme ambitieux, dont la vie est perturbée par la modification des structures traditionnelles de la vie au village suite aux contacts avec les européens. Achebe raconte les conséquences de la colonisation sur la vie d’un village africain, du point de vue d’un africain et décrit, sans l’idéaliser (certaines traditions pouvaient être cruelles), un monde qui se suffisait à lui même et qui a commencé à s’effondrer avec l’arrivée de la colonisation.

Il obtient le « Margaret Wong Memorial Prize » en 1959, le premier d’une longue série de récompenses littéraires. En 1960, il publie son second roman, « No longer at ease » (Le malaise), qui est la suite de son premier roman. Obi Okonkwo, petit-fils du personnage principal du « Monde s’effondre » revient au Nigeria dans les années 50 avec un diplôme d’une université anglaise. Il a de grosses attentes concernant son futur travail, son salaire et tout le prestige attaché à sa future situation sociale, mais rien ne passe comme prévu dans un environnement qu’il ne maîtrise pas.

L’action de son troisième roman « Arrow of God » (La flêche de Dieu) (1964) se situe dans les années 1910-1920 en pleine période coloniale. Le personnage principal est un prêtre, Ezuele, qui remporte une série de victoires psychologiques importantes contre le représentant de la puissance coloniale britannique de la région. Cependant, Ezuele connaît la défaite et la folie en étant finalement incapable de résoudre les problèmes posés par l’arrivée de la colonisation.

Le livre comporte quelques similitudes avec « things fall apart » dans la mesure où Ezuele, le leader religieux intellectuel et Okonkwo, le guerrier-athlète chutent, victimes de la puissance coloniale qui mine les traditions politiques et religieuses des Ibos. Achebe écrira d’autres romans comme « A man of the people » (1967) ou « Anthills of the Savannah » (1987). Il écrira aussi de nombreux essais de même que des œuvres de poésie Soul Brother en 1971, Christmas in Biafra en 1973 ou des nouvelles.

En 1961, il en devient directeur des retransmissions extérieures de la NBC. En 1966, il quitte la NBC pour se consacrer à plein temps à l’écriture. La guerre du Biafra éclate en 1967, et Achebe sert de diplomate pour représenter le Biafra. Il échappe de peu à la mort quand son habitation est bombardée. Il écrit quelques articles sur la guerre, qui sont publiés à l’etranger, par exemple dans le « Sunday Times » en juin 1968 pour décrire, analyser et faire comprendre ce qui se passe au Nigeria pendant cette période. Achebe est également le premier directeur de la collection Heinemman d’écrivains africains, ce qui lui permettra de faire connaître des écrivains africains talentueux. Il est travaille également chez les éditions Nwankwo-Ifeijika. En 1971, il participe à la création d’Okike, un des plus influents magazines littéraires africains, édité aux Etats-Unis(Achebe a accepté entretemps un poste d’enseignant dans une université américaine University of Massachussets at Amherst).

Le jury a voulu honorer l’un des auteurs les plus lus d’Afrique, devenu un classique de son vivant
Le jury du prix de la paix des libraires allemands
Chinua Achebe récompensé par le Man Booker le 13 Juin 2007

Le Man Booker International Prize est une émanation de l’un des prix littéraires les plus prestigieux, le Booker Prize, équivalent en Grande-Bretagne du prix Goncourt français.

Doté de 60.000 livres (87.300 euros), il est décerné tous les deux ans à des auteurs masculins ou féminins de toutes nationalités, pourvu que leur oeuvre soit disponible en langue anglaise.

« Les premiers travaux de Chinua Achebe ont fait de lui le père de la littérature africaine moderne », a déclaré l’écrivain sud-africaine Nadine Gordimer, membre du jury.

Chinua Achebe, 82 ans, qui est resté paralysé des membres inférieurs après un accident de voiture, est professeur de littérature au Bard College de New York.

« Le monde s’effondre » (1958),a été à vendu à 11 millions d’exemplaires dans une cinquantaine de pays, « Le malaise » ou « Les Termitières de la savane ».

Source : Africansuccess

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