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Personnalité exceptionnelle, courageuse et atypique, Juliette Sméralda est une afro descendante engagée qui sensibilise la communauté noire à l’importance de changer son regard sur la question des crispations identitaires. Native de la Martinique, elle met à jour la complexité des identités Kamites et déconstruit notamment les mécanismes mis en place pour asseoir et perpétuer la domination occidentale sur les peuples noirs du monde. Et ainsi maintenir subtilement les Afro descendants dans une situation de dépendance permanente vis-à-vis du blanc.
Elle tente de manière assez isolée de réveiller les consciences sur les manipulations subliminales dont nous Kamites sommes victimes au quotidien.
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Actuellement chargée d’enseignement à l’IUFC de l’Université des Antilles et de la Guyane , et chercheuse associée au Laboratoire CEREGMIA, ses principaux travaux concernent la sociologie de la dominance (relations entre groupes entretenant des relations asymétriques de type Nord vs Sud) ; les discriminations raciales, ethniques; l’esthétique dénaturante ; les minorités ‘raciales’ dominées (l’exemple des Afro-descendants); les héritages culturels africains des Caraïbes; les bouleversements anthropologiques et culturels vécus par les noirs (l’esclavage, colonisation, immigration, acculturation, métissage).
Pour elle, l’aliénation est une entreprise de démolition ayant pour objectif de faire du noir un être sociologique au lieu d’un être anthropologique. Il s’agit de l’empêcher de se construire librement et de se constituer en groupe autonome culturellement et économiquement en tant que tel.
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VIDÉOS :
ORIGINE DE L’ESCLAVAGE
http://www.dailymotion.com/video/k5rcIZBK6vJEMSBstQ
MOUVEMENT INTERNATIONAL POUR LES RÉPARATIONS
https://www.youtube.com/watch…
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Auteure de nombreux articles et de plusieurs essais, dont les plus connus traitent notamment des problématiques liées au défrisage des cheveux crépus chez les peuples africains et afro-antillais – appréhendé en tant que séquelle psychologique de l’esclavage transatlantique. Juliette Sméralda se définit elle-même comme « Kamite ». Posée, attentive, et tranchante, elle s’applique en effet à chacune de ses nombreuses interventions publiques à démonter avec pédagogie, les rouages de ces dépendances. Elle a consacré ses ouvrages à une étude socio-anthropologique et psychologique qui retrace le cheminement qui mène à la détestation de l’image de soi notamment dans les diasporas africaines où cheveux et peaux sont au centre d’une identité mouvementée, malmenée par un passif lourd.
Citation :
…..« Il faut savoir que les retombées des préjugés raciaux ne sont pas de même nature que les retombées des préjugés sociaux. Dans le premier cas, les séquelles sont durables et douloureuses, parce qu’elles touchent à la structure de la personnalité de la victime, qui finit par se penser en terme de « stigmate » tout entier, et cette vision incorporée d’elle-même aura des répercussions sur l’ensemble de ses actions. »
Juliette Smeralda, « Du cheveu défrisé au cheveu crépu », p.16
À travers ses œuvres, elle traite donc de thématiques variées telles que les discriminations, l’aliénation, la dominance, les héritages culturels. Cependant, la perspective à partir de laquelle Juliette Sméralda aborde cette question diffère très largement des discours officiels que les médias occidentaux imposent aux afro descendants.
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VIDÉOS :
B. World Connection
http://www.dailymotion.com/video/k64s3LgCTm8tp56B1y
La Culture Kamite
https://www.youtube.com/watch?v=56D56j-ox6M
Journée Internationale pour les Réparations
https://www.youtube.com/watch?v=5Kn8GR74sBs
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Selon elle, Il est important que nous nous comprenions à partir de notre substrat originel et culturel. Ce substrat culturel est porté par un substrat humain fortement africain qui a profondément marqué les sociétés kamites à travers les époques. Les colons, eux, ont marqué la société autrement. En dominant, détruisant et occultant tout ce qui ne relevait pas d’un intérêt pour leurs suprématisme culturelle (cheveux crépus, affirmation des peuples kamites, culte des ancêtres, auto détermination) est classé dans la culture des sous hommes. Mais pourtant ce sont ces africains qui venaient de sociétés extrêmement structurées, organisées avant l’esclavage ; au sein desquelles le lien social était établi de manière très serré, qui ont donné le spectre symbolique qui est le nôtre aujourd’hui.
Aujourd’hui, encore en 2014, la majorité d’entre nous, ne se sentent pas vraiment concernés par le sujet et refusent donc de prendre conscience du message qu’elle nous délivre. Elle œuvre pourtant pour la cause de tous les kamites sans langue de bois et nous rappelle de ne jamais oublier que tout un système est mis en place pour que nous nous méprisons de nous-mêmes.
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Sources:
http://www.juliettesmeralda.com/biographie.html
http://www.piankhy.com/modules/newbb/viewtopic.php…
http://lucidesapiensmartinique.livehost.fr/article-identite…
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Kem Infos
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