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[CULTURE] 15 SEPTEMBRE 1963: UN ATTENTAT À LA BOMBE DANS UNE ÉGLISE TUE 4 JEUNES FILLES

Le 15 septembre 1963, une bombe placée dans une église servant de base dans la lutte contre la ségrégation explose et tue quatre jeunes filles noires. Lors du procès, les poseurs de bombe, membres du Ku Klux Klan, s’en sortirent avec une peine légère. Il fallut attendre 2001 pour que le dossier soit rouvert.

Dans les années 60, la ville de Birmingham en Alabama, était connue comme l’une des villes les plus ségrégationnistes du pays. Et depuis des mois, la communauté noire y organisait des sit-in pour protester contre cette ségrégation avec l’aide de Martin Luther King et le mouvement des droits civiques. Ce 15 septembre 1963, les quatre adolescentes se préparaient au service du dimanche dans la cave de la Sixteenth Street Baptist Church. Quand la bombe, apparemment dissimulée sous les marches de l’église, a explosé, Denie McNair, Cynthia Wesley, Carole Robertson et Addie Mae Collins ont été tuées sur le coup.

Martin Luther King Jr. a dit le jour de leurs funérailles, le 18 Septembre 1963 : « Elles sont les héroïnes martyres d’une croisade sainte pour la liberté et la dignité humaine ».

Robert Chambliss, Thomas Blanton et Bobby Frank Cherry, 3 des complices de l’attentat, ont été condamnés à la prison à vie, respectivement en 1977, 2001 et 2002.

Cet évènement a été un tournant dans le mouvement des droits civiques et a aidé à faire passer une loi, le « Civil Rights Act of 1964 », loi qui déclare illégale la discrimination contre les Non-Blancs, les femmes et les non-chrétiens et abolit la ségrégation raciale partout et donc les lois Jim Crow.

Spike Lee a rendu hommage à ces filles en leur consacrant un documentaire historique, intitulé « 4 Little Girls », qui lui a par ailleurs valu un Academy Award dans la catégorie Meilleur documentaire.

NegroNews

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Commentaires

  1. Doseur dit :

    Hier c’était des blancs qui faisaient subir ça aux noirs américains. Aujourd’hui en Afrique et plus précisément en Côte d’Ivoire, ce sont des noirs, ivoiriens de surcroît qui font subir cela à d’autres ivoiriens, inutile de dire que ces derniers sont aussi noirs de peaux, mais je vais le faire quand même.
    En effet à l’heure où beaucoup lisent ce post, il se déroule en ce moment en Côte d’Ivoire une ségrégation ethnico-politique. Tout ceux qui ne sont pas Dioulà (groupe ethnique issus du nord du pays) ou du RHDP (groupement politique soutenu par la France et les USA) sont systématiquement la cible des services secrets et des FRCI (nouvelle armée nationale) aux allures d’une milice au service du chef de l’état.
    Chaque jour ils feignent de chercher des caches d’armes pour mieux dévaliser les appartements qu’ils fouillent et mettre aux arrêts la jeunesse potentiellement de l’autre bord politique (les panafricanistes du LMP de l’ex-président déchu et déporté à la Haye).
    Ladite jeunesse est suppliciée et l’éliminée méthodiquement.
    La presse d’opposition est muselée comme un clebs pendant qu’hélas les exactions, les vols, la violence, les tortures et assassinats continuent contre tous ceux dont le crime de lèse majesté consiste « gravement » à ne pas partager les opinions du pouvoir en place.
    Ceci n’est pas une fiction mais des faits réels qu’hélas les médias mainstream s’efforcent d’ occulter comme une secte ésotérique; parce que sans doute n’allant pas dans le sens des intérêts de l’occident.
    Cette semaine encore « tous » les journaux d’opposition ont été suspendu de 6 parutions pour une des plus fallacieuses raisons. Pendant ce temps la milice du chef de l’état tue en silence et les ressources du pays, pillés en toute sérénité.
    les articles à paraitre de la presse d’opposition auront au sortir de l’interdiction, un format double ou triple afin de mieux énumérer, comptabiliser les dérives et crimes volontaires de ce gouvernement de meurtrière pacotille !

    Merci à NEGRO NEWS de relayer.

    1. NegroNews dit :

      Cher frère Doseur,

      La situation en Côte d’Ivoire est connue de tous. Nous sommes au courant de la situation critique de votre pays et nous relayons toutes informations vérifiables qui nous parviennent. Courage, force et honneur dans cette épreuve. Nous sommes du côté de la vérité. Seule la vérité journalistique nous importe. Envoyez-nous des informations à cette adresse contact@negronews.fr. Après vérification, nous les publierons.
      On est ensemble!