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GUYANE : UN POLICIER « SÉRIEUSEMENT » BLESSÉ, LE TON SE DURCIT !

Voilà bientôt trois semaines que des manifestations paralysent la vie en Guyane. Des magasins fermés, des cours suspendus, des écoles fermées, des avions au sol, des salariés en grève. Bref, les guyanais dénoncent des conditions de vie misérables depuis plus de 50 ans maintenant et réclament à la France des conditions meilleures pour leur peuple. À la veille du départ de la ministre des outre-mer venue négocier en Guyane, pour trouver une issue aux problèmes, les guyanais avaient simplement répondu NON, imposant ainsi leurs nouvelles exigences : un plan d’aide de deux milliards d’euros et plus d’autonomie pour le territoire, menaçant toutefois d’un durcissement des manifestations dès le lendemain.

Visiblement, ces menaces n’étaient pas vaines. Et pour cause, ce vendredi, alors que les manifestations se sont toujours déroulées dans le calme, voilà qu’un nouveau cap a été franchi. Des violences ont éclaté devant la préfecture, entre la police et la foule, après qu’une délégation qui devait rencontrer le préfet a été éconduite. «C’est du foutage de gueule. Il ne faudra pas pleurer après cela. C’est de la faute de la France», a déclaré peu avant les incidents Mikaël Mancée, un porte-parole des «500 frères», tandis que les esprits s’échauffaient.

Alors que les «500 frères contre la délinquance», qui encadraient les manifestations, «avaient fait un cordon devant les policiers (…), la foule a réussi à porter des coups ». Le bilan ne sera pas à l’avantage des manifestants, puisqu’un commissaire et quelques policiers seront blessés dans les heurts. «On comprend vos revendications, mais ce soir, ça part en live. Le commissaire est sérieusement blessé » déclarera un policier au mégaphone depuis la préfecture.

Plusieurs autres policiers, ainsi qu’un autre commissaire, sont «légèrement blessés» après avoir été également frappés, selon Laurent Lenoble, directeur de cabinet du préfet de Guyane, qui a qualifié ces violences d’«inacceptables». Le collectif a «pris un tournant» qui est «loin de respecter les valeurs républicaines» et il s’est «discrédité», a-t-il regretté dans les lignes du quotidien Le Parisien.

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