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GUYANE : GRÈVE GÉNÉRALE DÈS CE LUNDI, LA SITUATION S’ENVENIME !

De nombreux barrages dressés sur les voies, des établissements fermés depuis maintenant une semaine, Arianespace contrainte d’ajourner le lancement de sa fusée, des commerces fermée, toute activité désormais interrompue, pour cause, les guyanais sont en colère et savent la faire entendre. Si bien que le trafic aérien en est également perturbé, au point où Air France a décidé d’annuler tous ses vols jusqu’à mardi, après qu’un Boeing 777 d’Air France assurant la liaison Paris-Cayenne vendredi ait dû faire demi-tour après 4 heures de vol. Un autre vol d’Air Caraïbes a été dérouté sur Pointe-à-Pitre, à la suite d’une notification de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) sur le nombre insuffisant de personnel de lutte anti-incendie pour assurer la sécurité des gros-porteurs, à l’aéroport de Cayenne.

Les conséquences sont même de portée internationales puisque les États-Unis ont déconseillé à leur ressortissants de se rendre en Guyane, en raison de « larges manifestations de part et d’autre » du territoire ultramarin et « le long des routes qui mènent aux pays voisins du Suriname et du Brésil ». Visiblement, la situation ne s’arrange pas en Guyane, même si la ministre des outre-mer veut rester optimiste « La situation est toujours tendue. Nous n’avons plus de barrages sauvages, mais ça reste compliqué » a déclaré Ericka Bareigts à l’AFP, elle qui avait suggéré plutôt des discussions à Paris, que les manifestants ont vivement rejeté, réclamant la présence de la ministre à Cayenne.

Le premier ministre, Bernard Cazeneuve, a lui aussi tenté un message d’apaisement «J’appelle à l’apaisement, j’appelle au calme, j’appelle au dialogue parce que rien ne se construit dans le désordre et l’affrontement (…) Nous avons pris des dispositions de manière à ce que le dialogue puisse s’engager en Guyane, que nous puissions prendre des mesures le plus rapidement possible qui doivent être prises», a souligné le chef du gouvernement, qui a décidé vendredi l’envoi dans ce territoire ultramarin d’une «mission interministérielle de haut niveau» afin de «nouer un dialogue constructif et apaisé», rapporte Le Figaro.

Un message que les 37 syndicats réunis au sein de l’Union des travailleurs guyanais (UTG) refusent d’entendre, alors qu’ils ont voté samedi dernier à la grève générale dès ce lundi, sur l’ensemble du territoire.

Leurs réclamations ne sont pourtant pas superflues : de meilleures conditions de travail, plus de sécurité dans les aéroports pour limiter le trafic de drogue, de meilleurs soins sanitaires… Mais alors, pourquoi la ministre refuse-t-elle d’aller elle-même rassurer les populations françaises d’outre-mer. ?

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