3 milliards USD ont été prévus par le Ghana sur le marché international des capitaux en 2019 selon la stratégie d’endettement du pays. Deux tiers de ces ressources serviront à financer son déficit budgétaire tandis que le tiers restant sera affecté au refinancement de la dette.
Le Ghana doit faire face à un important déficit public. Par ailleurs, il ne peut pas compter sur les banques locales dont le coût des emprunts est accru, ce qui limite les possibilités d’emprunt à long terme.
« En fin d’année 2018, le Ghana, était le pays frontière qui connaissait l’encours le plus important de créances douteuses par rapport aux volumes globaux de crédits accordés par les banques à l’économie. « , selon des données fournies par Institue for International Finance (IIF).
Selon les chiffres de la banque centrale ghanéenne (BoG), la dette du pays s’élevait à 138,9 milliards de Ghana Cedis, soit 68,1 % du PIB en septembre 2017. Ce chiffre est tombé à 137,6 milliards en octobre, soit 67,4 %, avant de remonter à 139 milliards, soit 68,1 % du PIB en novembre 2017.
2 milliards USD avaient précédemment été annoncés dans le projet de loi des finances de l’année 2019.
Marie Yvonne Akre
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