GABON: MISE SUR PIED DE LA PLUS GRANDE USINE DE TRANSFORMATION D’HUILE DE PALME
Le Gabon a inauguré une usine permettant le traitement et la transformation des palmiers à huile. Un projet d’envergure pour le gouvernement en place qui, depuis près d’une décennie, cherche vainement à diversifier son économie. Une nécessité pour ce petit État pétrolier, qui, longtemps a surfé sur le boom pétrolier.
Selon Ali Bongo, président en exercice et fortement contesté, grâce au palmier à huile, l’agriculture gabonaise longtemps délaissée prend un nouveau départ. «L’année dernière, nous avons planté à nous tous seuls plus de 50% des palmiers à huile en Afrique ! D’ici une décennie, le palmier à huile rapportera autant que le pétrole aujourd’hui ».
Il faut dire que Cette huile est aujourd’hui la plus consommée au monde (plus de 30 % du total des huiles végétales produites), devant l’huile de soja, de colza et de tournesol. La production a été multipliée par deux tous les 10 ans depuis 30 ans. Elle est aujourd’hui supérieure à 50 millions de tonnes par année.
Pour les industriels de l’agro-alimentaire, cette huile dispose de deux immenses atouts : son faible coût, et sa texture semi-solide (crémeuse) à température ambiante. Le Gabon mise donc sur ces éléments pour s’inscrire durablement dans la commercialisation du produit. Pour se faire, il a pour partenaire Olam, une entreprise agro-alimentaire singopourienne.
Surtout ne venez pas parlez d’environnement ici. Pour le président gabonais, « Les critiques viennent souvent de milieux qui soutiennent plutôt l’huile de soja ! C’est toujours la même bataille entre le soja et la palme (…) Ensuite, tous nos projets sont certifiés ! ».
L’usine est présentée comme étant la plus grande du continent.
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