Tout d’abord portée disparue, Breana Talbott sera très retrouvée le 8 mars par son fiancé, Sam Hollingsworth. Ce dernier trouvera d’abord la voiture de sa fiancée dans le parking de son complexe d’appartements, avec la porte du conducteur ouverte et son téléphone, ses clés et une chaussure à proximité. Tout laisse à croire qu’il est arrivé quelque chose à Breana. Quelques heures plus tard, c’est dans une église locale que la jeune femme va débarquer, à moitié nue et le corps couvert de coupures.
La police rapporte que la jeune femme va confier son histoire aux gens de l’église, « Elle a dit à des témoins à l’église qu’elle avait été kidnappée et agressée sexuellement dans les bois derrière l’église (…) Il y avait aussi des coupures visibles et / ou des rayures sur son corps ». La police s’était donc lancée cette nuit là à la recherche des « 3 mâles noirs » que la supposée victime avait dénoncé. La police avouera avoir eu des soupçons sur l’affaire «presque dès le début», car ils étaient incapables de corroborer aucune des accusations Talbott. Par ailleurs, le personnel médical n’a pas non plus trouvé de preuve que Talbott avait été agressé sexuellement.
Plus tard, ce mardi, la jeune femme avouera que toute cette histoire a été un canular. Le tout a été mis en scène et ses blessures ont été auto-infligées. Un canular qui a non seulement suscité la peur au sein de la collectivité mais également entaché la réputation de la ville. « Ce crime allégué comme rapporté par Breana Harmon Talbott a fait beaucoup dans la communauté craignant il y avait des individus enlevant des femmes, (…) Le canular de Breana Harmon Talbott était également une insulte à notre communauté et particulièrement offensant pour la communauté afro-américaine en raison de sa description des soi-disant suspects dans son canular », a poursuivi le poste. « La colère et les blessures causées par un tel canular sont difficiles et tout cela est inutile. »
NegroNews
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