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EDOUARD PHILIPPE A ÉGALEMENT PILLÉ L’AFRIQUE AVEC AREVA

Pendant que la sphère médiatico-oligarchique, se réjouit avec ostentation de la nomination d’Edouard Philipe au poste de Premier ministre de la République française. L’Afrique, quant à elle, renoue avec une période sombre de son histoire contemporaine. Le peuple français, indifférent ou niait, tout comme cette franche d’Africains qui ont cru avec l’arrivée au pouvoir de ce jeune énarque de 39 ans au renouveau et à une pseudo-normalisation des relations Franco-africaines. C’est l’observatoire du nucléaire qui a lancé l’alerte, en dénonçant la nomination d’Edouard Philipe, tout en estimant que le personnage doté de mains sale voire radioactive du fait de son passé dans l’industrie du nucléaire (Areva). Un tour de force, symbole de la « moralisation de la vie politique », qui provoque d’ores et déjà l’ire de la communauté écologique et de la gauche Insoumise.

Tapis dans l’ombre, comme une meute de loups qui chasse le ventre vide. Edouard Philippe, 47 ans dont la particularité est d’être un « modéré » et proche d’Alain Juppé a fréquenté les bancs de l’ENA et de Science Po. De gauche, puis de droit , avocat et ancien conseiller d’Alain Juppé au ministère de l’Écologie, Edouard Philippe est élu maire Havre en 2010. Son passé, est aussi abyssal et obscur que l’est l’antre de Belphégor. Mais qu’en est-il exactement ? Dans son article, paru lundi 15 mai, que nous vous proposons, « l’observatoire du nucléaire » fait toute la lumière sur le nouveau Premier ministre français, complice du pillage des matières premières de l’Afrique.

« En octobre 2007, Edouard Philippe est nommé directeur de la communication et directeur des affaires publiques d’Areva. Son activité principale est alors de s’assurer de la collaboration de parlementaires acquis au lobby de l’atome. Il est ainsi en contact rapproché avec Marc Vampa, député de l’Eure et président du groupe d’amitié France-Niger à l’Assemblée nationale.

C’est précisément pendant cette période, le 13 janvier 2008, qu’un accord est signé entre Areva et le pouvoir du Niger concernant l’exploitation de l’uranium, accord immédiatement contesté par le Mouvement des Nigériens pour la justice, mouvement touareg en rébellion contre le pouvoir central de Niamey.

En effet, les maigres revenus de l’uranium, largement sous-payé depuis des décennies par Areva, ne bénéficient en rien à la population, et encore moins aux Touaregs, alors que les mines d’uranium sont situées dans leurs zones traditionnelles de vie.

Il est donc logique de considérer que les manœuvres en coulisse de M Philippe ne sont pas étrangères aux graves troubles qui ont eu lieu par la suite dans la zone sahélienne (Niger/Mali) et dans le fait que, poussés par la misère, des groupes touaregs aient fini par s’allier à des mouvements djihadistes.

Mais, surtout, il est légitime de se demander pour qui agit M Philippe lorsqu’il est en charge des affaires publiques, que ce soit auparavant comme maire du Havre et désormais comme Premier ministre.

Une première réponse est apportée par le fait que, à peine assis dans le fauteuil de maire du Havre Edouard Philippe a offert un pont d’or… à son ancien employeur Areva, pour qu’il installe deux usines d’éoliennes off-shores, projet finalement abandonné piteusement en septembre 2016 : il serait intéressant d’enquêter pour voir ce que la sympathie d’Edouard Philippe pour Areva a finalement coûté aux citoyens-contribuables…

On notera d’ailleurs que, de 2007 à 2010, M. Philippe a cumulé sans états d’âme son poste chez Areva et son mandat d’adjoint au maire du Havre, mais, aussi, que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) lui a infligé un blâme pour avoir refusé de fournir des informations sur sa déclaration de patrimoine de 2014, pourtant exigées par la loi. »

Areva, fleuron du nucléaire français, dont l’uranium alimente le nucléaire civil et militaire provient pour une large part du sous-sol africain. La France et sa multinationale qui ont toujours su se le procurer au meilleur coût, au prix d’ingérences politiques et de conséquences environnementales, sanitaires et sociales catastrophiques pour les populations locales, d’un pays : le Niger, fournisseur historique, pourtant en dernière position du classement des pays selon leur indice de développement humain. Areva, rappelons-le a toujours pu compter sur l’aide active des représentants officiels de l’État français comme Edouard Philipe et des réseaux les moins ragoûtants de la Françe-àfric pour sauvegarder son droit de pillage.

La morale ici, parait aussi simple que l’utilité de son illustration. Comme a su le rappeler l’activiste panafricain Kemi Saba, une « énième » fois, qui a également réagit avec force à cette ignominie : « Tant que l’Africain ne comprendra pas qu’il n’aura JAMAIS D’AMIS au sein de l’oligarchie occidentale (considérant que cette dernière s’est construite et survit encore aujourd’hui de par le pillage de nos matières premières) il vivra toujours comme le DERNIER DE LA CLASSE. Tant que l’Africain ne comprendra pas qu’en ce 21e siècle, 2 blocs s’opposent, le souverainisme face au MONDIALISME, IL NE SERA RESPECTÉ NUL PART. » Pour faire simple : l’attente d’une inversion rationnelle, juste et équitable de la politique française vers l’Afrique est tout simplement un vœu pieux. Et cela, même avec l’arrivée à l’Élysée d’un églisiastique. » Pour faire facile : l’attente d’une inversion rationnelle, juste et équitable de la politique française vers l’Afrique est tout simplement un vœu pieux. Une voie s’ouvre donc à nous, l’unique : l’autodétermination ou l’éternelle soumission sous poudré d’une bonne dose de spoliation.

Alors à nous de choisir !

NegroNews

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