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SARAH RECTOR, L’UNE DES PLUS RICHES PETITES FILLES D’AMÉRIQUE EN 1914

SARAH RECTOR, L’UNE DES PLUS RICHES PETITES FILLES D’AMÉRIQUE EN 1914

 Née en 1902, sur le territoire indien qui nommé aujourd’hui Oklahoma, Sarah Rector était une ancienne esclave noire devenue l’une des plus riches petites filles d’Amérique en 1914.  Elle était la fille d’esclaves qui étaient la propriété des Creek Indiens avant la guerre civile.

En 1887, le Dawes Severalty Acte a forcé les membres du Choctaw, Creek, Cherokee, Seminole et Chicksaw à diviser leur terre et leur ferme dans l’espoir de devenir fermiers et afin qu’ils puissent devenir « comme des hommes blancs». Quand Oklahoma devint un état, ils étaient assimilés aux blancs. Les terres ont alors été données aux indiens ainsi qu’à leurs anciens esclaves noirs. La meilleure partie de la terre qui était idéale pour cultiver a elle été donné aux blancs qui y vivaient.

En 1906, Sarah Rector a donc reçu une petite partie de qualité moindre de ces terres divisées qui valait 566 dollars…

En 1911, un puit jaillissant de pétrole a été découvert sur la terre appartenant à la fillette. Le pétrole de Sarah avait le potentiel de rapporter près de 50 000 dollars le mois.

Le 18 juin 1914, James C. Waters Jr, un agent spécial pour la NAACP (Organisation américaine de défense des droits civiques), a envoyé une note à Web Dubois. Waters s’est mis en relation avec la société des affaires indiennes et le bureau américain des enfants concernant le cas de Sarah Rector. Il a écrit à son tuteur blanc la note suivante : « Comment est- il possible qu’on ne s’en souci pas comme il se doit au lieu que ce soit un membre de la race blanche qui doit sûrement la renier au lieu de la traiter gentiment ? »

Ceci a incité Dubois à établir une rubrique spéciale Enfants du NAACP visant à examiner les réclamations des riches magnats blancs du pétrole qui avaient comploté à l’encontre des enfants noirs et de leur terre et les avaient privés de leurs droits de propriété.

Dans le but de protéger Sarah Rector des hommes blancs avide, Booker T Washington s’est arrangé à ce qu’elle reçoive une éducation de qualité à l’école des enfants de l’institut de Tuskege. Washington a voulu que son tuteur blanc soit viré et remplacé par un membre digne de confiance et noir comme elle mais, cela n’est jamais arrivé. Cependant, Washington avait une ferme de 1000 dollars pour elle, des vêtements plus agréable et a adressé une requête au tribunal civil de Muskogee pour Sarah afin d’avoir plus de contrôle de son propre état.

À l’âge de 10 ans, tandis qu’elle étudiait à l’école des enfants du Tuskegee, Sarah Rector recevait une centaine de lettres d’hommes blancs qui se présentaient en tant que prétendant et voulaient l’épouser une fois qu’elle serait plus âgée. Ainsi, ils pourraient hériter de ses terres. Certains hommes écrivaient même depuis l’Allemagne. Le Booker T. Washington appelé sur : « La fédération du club national des femmes », une organisation dont sa femme était la présidente, les a rendus conscients des prétendants blancs qui s’intéressaient à l’argent de Sarah. Ils les a envoyé afin d’être sûr que Sarah resterait focalisé sur sa scolarité et mariée à un homme approprié de sa propre race.

À l’age de 20 ans, Sarah se maria à Kenneth Campbell, un buinessman installé à Kansas City. Cependant, la législature du Missouri sur la majorité fut revue et on statua que l’age légal pour être gardien de sa propre propriété n’était plus 18 ans mais 21 ans. Un homme blanc nommé John Collins fit une pétition pour devenir le tuteur légal de Sarah comme ses parent et elle n ‘étaient pas en mesure de gérer son propre argent mais il a été débouté de sa demande.

Sarah Rector eu deux enfants avec son mari Kenneth Campbell et ils vivaient une paisible vie dans le Kansas city. Sarah Rector fut donc l’une des rares enfants noirs héritiers dont la terre n’a pas été complètement escroquée par d’avides hommes blancs. Elle a eu la chance d’avoir le soutien de la NAACP et du booker T. Washington qui s’est toujours assuré à ce qu’elle ai ses droits sur ses terres.

NegroNews

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