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[CULTURE] 1ER DÉCEMBRE 1944 : MASSACRE DE TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS PAR L’ARMÉE FRANÇAISE

Des tirailleurs sénégalais sont tués par l’armée française au camp de Thiaroye, au sud de Dakar.

En 1944, les soldats des colonies qui ont combattu pour la France et qui ont été faits prisonniers dans des camps allemands sont démobilisés. On les appelle les « tirailleurs sénégalais » bien qu’ils viennent de toute l’Afrique occidentale française.

Rassemblés dans le camp de transit de Thiaroye pour recevoir leur prime de démobilisation, ils sont victimes de l’attitude colonialiste et raciste des militaires sur place. Les incidents se succèdent, et la prime, accordée aux combattants français, est refusée aux tirailleurs. On refuse également de changer leur argent au taux légal.

Le 30 novembre, ils se mutinent et prennent le général français en otage avant de le libérer après la promesse de la rétribution due. Le lendemain, ce même gradé, soutenu par sa hiérarchie, envoie les chars sur le camp, massacrant les tirailleurs désarmés. Le bilan officiel compte 25 morts et une quarantaine de blessés, chiffres mis en doute par de nombreux historiens, sachant que 1200 tirailleurs étaient arrivés à Thiaroye.

Humiliation supplémentaire, les survivants sont condamnés à la prison pour « insubordination ». Graciés en 1947, ils ne toucheront jamais leur retraite de militaire.
En 1988, sort le film Camp de Thiaroye, réalisé par le Sénégalais Sembène Ousmane, un ancien tirailleur. Il retrace ce douloureux épisode de l’histoire, d’abord étouffé par l’armée puis dénoncé par Leopold Sédar Senghor en 1945.

Source :

http://web.live2times.com/1944-le-massacre-de-thiaroye-au-senegal-e–11796/

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Commentaires

  1. Rouzé Bernard dit :

    J’apprends ces faits 68 ans après alors qu’enfant on ne me parlais en histoire que de la France avec un grand F.L’enfant ou l’adulte qui aurait osé remettre en cause l’honneur de la patrie aurait été puni, sorti, ou viré (pour un enseignant;-se référer à la chanson de Servat qui parle d’une enseignante divorcée remariée qui fut virée de l’école catholique-); il faut dire que je fis ma primaire dans une école « catholique ».