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Covid-19 : le rugbyman Bakary MEÏTÉ convertit en homme de ménage dans un hôpital parisien

Pour prêter main forte aux soignants, Bakary MEÏTÉ, rugbyman professionnel à Carcassonne, en pro D2, a choisi de s’engager en tant qu’agent d’entretien dans un hôpital parisien. Une façon pour lui de se rendre utile, mais aussi de rendre hommage à sa mère dont c’était le métier pendant 30 ans.

C’est un acte exemplaire et digne de louanges. Par ces temps de crise sanitaire, Bakary MEÏTÉ a décidé d’être solidaire du personnel soignant en première ligne contre le coronavirus. Ce s’est donc engagé comme agent d’entretien dans un hôpital du 16e arrondissement de Paris, au début du confinement.

À en croire “Franceinter”, Il serait arrivé à l’hôpital Sainte Périne par un concours de circonstances. De retour de vacances du Brésil à la mi-mars, il ne peut rentrer à Carcassonne, faute de de trains ou d’avions. Il se confine alors chez sa sœur à St Denis. Un membre de sa belle-famille (responsable d’une société de nettoyage) appelle alors pour recruter son neveu. Le rugbyman entend la conversation et décide de s’engager, par solidarité. Les deux hommes travaillent six jours sur sept, de 7h à 13h.

Bakary MEÏTÉ raconte : «L’objectif est simple : c’est désinfecter tout ce qui se trouve à portée de main : les poignées de porte, les boutons d’ascenseur, les interrupteurs, les rampes qui sont le long du mur. Je fais aussi les extincteurs et les téléphones d’urgence. Je fais ça de fond en comble dans deux bâtiments.»

A Carcassonne, au sein du club, le dévouement de ce professionnel du rugby n’a surpris personne, et surtout pas son entraîneur, Mathieu Cidre : «C’est un joueur exemplaire. Je lui ai envoyé un message pour lui porter tout mon soutien dans la démarche qu’il a entreprise, et quelque part je suis fier que l’un de mes joueurs aie pris cette initiative. Je trouve que c’est vraiment quelque chose de très grand.»

Bakary MEÏTÉ est comme beaucoup d’autres sportifs professionnels, mis au chômage technique pour cause de coronavirus.
Il restera à l’hôpital Sainte Périne le temps que l’épidémie dure et le temps que la saison de rugby reprenne. En attendant, c’est humblement et fièrement qu’il exerce le travail qu’a fait sa mère pendant 30 ans.

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