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LES CINQ ELECTIONS ATTENDUES DU CONTINENT AFRICAIN EN 2019

Les élections en République démocratique du Congo (RDC), au Nigéria, en Tunisie, en Afrique du Sud et en Libye sont loin d’être une anecdote. Ce fameux rituel de la contestation électorale trahit toujours un refus des règles du jeu de la démocratie et plus profondément du suffrage universel par les acteurs politiques africains. Ces derniers continuent encore de se considérer comme les maîtres et les propriétaires de la société. « L’on n’organise pas les élections pour les perdre » déclarait feu Omar Bongo Odimba.

Ce dessein classique, auquel les chefs d’état africains adhèrent pour prolonger leur longévité à la tête de leurs pays respectifs, est toujours d’actualité. Espérons que ces cinq pays fassent l’exception.

Les ennemies des pays africains

Toujours des boycotts de scrutin, toujours des reports d’élections, toujours des violences… Mais aucun responsable. En République démocratique du Congo (RDC), les élections ont plusieurs fois été reportées par le passé. La date du 23 décembre qui semblait de plus en plus illusoire, vient encore une fois d’être reportée, pour le 30 décembre par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Suite à ce report, des centaines de personnes ont manifesté le 27 décembre à Beni et Goma contre le report partiel des élections prévues ce dimanche 30 décembre 2018. Pendant que les élections sénatoriales du pays se tiendront le 6 mars 2019 la violence règne en RDC.

Une exception dans le monde arabe

L’élection en Tunisie prévue pour 2019 s’annonce aussi importante. C’est la deuxième élection présidentielle au suffrage universel, libre et démocratique du pays, depuis la révolution de jasmin. Ce peuple est à la recherche d’un président qui réussira à redresser une économie plombée par une croissance au ralenti, une inflation galopante et un taux de chômage élevé (15,4 % de la population active au deuxième trimestre 2018).

À la reconquête des partisans d’ANC

La perte de confiance des Sud-africains envers l’ANC est un point important pour les opposants. Cyril Ramaphosa, arrivera-t-il à enrayer la chute de popularité de l’ANC ? Une question dont la réponse se fera connaître après les élections de 2019.

La balle dans 3 camps

80 % des Libyens ont réclamé des élections. Cette élection devrait être précédée d’un référendum sur une nouvelle constitution, qui devra être approuvé à la majorité absolue dans chacune des trois régions historiques du pays (Tripolitaine, Fezzan et Cyrénaïque) La Libye pourrait, à partir de 2019, sortir de la spirale d’insécurité et du marasme économique où elle s’est embourbée.

Les tribulations du « général »

Malgré les rumeurs selon lesquelles il aurait été remplacé par un sosie ou un clone, « le général » Muhammadu Buhari a annoncé son intention de briguer un nouveau mandat en 2019. L’inquiétude prend de plus en plus place d’autant plus que l’opinion publique semble de moins en moins être en accord avec celui qui avait promis d’éradiquer le problème « Boko-Haram », de faire grimper la croissance économique, de réduire le taux de chômage et d’éliminer la corruption. L’ancien militaire, pourrait-il bénéficier d’un soutien populaire.

Ces élections de 2019, seront-elles libres et transparentes ?

 

NN

 

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