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BARACK OBAMA : SON DERNIER DISCOURS PLEIN D’ESPOIR, D’ÉMOTION ET DE VIGILANCE

Barack Obama a adressé son dernier discours le 10 janvier à Chicago, tout comme sa femme avant lui, cette dernière d’ailleurs à laquelle il n’a pas manqué de rendre hommage chargé d’amour, de reconnaissance et d’émotion :Michelle, tu n’es pas seulement ma femme et la mère de mes enfants. Tu es aussi ma meilleure amie depuis 25 ans. Tu as endossé ce rôle de Première dame que tu n’avais pas demandé, tu te l’es approprié avec grâce, style, courage et bonne humeur. Tu as fait de la Maison Blanche un endroit pour tous et une nouvelle génération va placer la barre plus haut parce que tu lui as servi de modèle. Tu m’as rendu fier. Tu as rendu le pays fier ».

Ce pays que le président sortant reconnaît comme étant encore marqué par des considérations raciales, auxquelles il a dû faire face, tant les crimes racistes abondaient au cours de ces mandats, alors que beaucoup l’attendaient pour débarrasser le pays du racisme. Conscient de n’avoir pas pu satisfaire ce rêve, qui est surtout, afro-américain, le président Obama va insister sur les progrès accomplis, assurant que l’Amérique était aujourd’hui « meilleure et plus forte » que lorsqu’il était arrivé au pouvoir en 2008.

« Si je vous avais dit il y a huit ans que nous sortirions d’une grande récession, relancerions l’industrie automobile, générerions d’importantes créations d’emplois, que nous ouvririons un nouveau chapitre avec Cuba, mettrions fin au programme nucléaire de l’Iran sans guerre, abattrions l’homme qui a orchestré le 11-Septembre, légaliserions le mariage pour tous et offririons une couverture santé à 20 millions de personnes supplémentaires, vous auriez dit que la barre était trop haute. Mais nous l’avons fait. Vous l’avez fait. » a t-il voulu rassurer son auditorat constitué d’un millier de personnes.

Le président a par la suite exhorté le peuple à partager des valeurs de tolérance et d’empathie « Nous devons nous assurer que les lois anti-discriminations soient respectées… mais cela ne suffira pas. Les coeurs aussi doivent changer », un moyen pour lutter contre les crimes racistes. Il a voulu galvaniser le peuple qui semble frileux quant à la gestion du pays par Donald Trump le président élu.

«La démocratie peut flancher quand nous cédons à la peur. C’est pourquoi je me suis fermement battu contre le terrorisme, que nous avons mis fin à la torture, que nous avons réformé les lois pour protéger notre vie privée et nos libertés. C’est pourquoi je rejette ces discriminations envers les Américains musulmans. Nous devons continuer nos combats dans le monde pour la démocratie, les droits de l’homme, la condition de la femme et de la communauté LGBT. Le combat contre l’extrémisme et l’intolérance font partie du combat plus général contre la dictature et le nationalisme ».

Le président américain a enfin laissé échapper une larme lorsqu’il a rendu hommage à sa femme, Michelle, et à ses deux filles, Malia et Sasha. « De tout ce que j’ai fait dans ma vie, ma plus grand fierté est d’être votre père », a-t-il lancé à l’attention de ces dernières sous un tonnerre d’applaudissements. Le 20 janvier Barack Obama passera les clés de la Maison Blanche à son nouvel occupant, Donald Trump.

« Je vous demande de croire. Pas en ma capacité d’apporter le changement mais en la vôtre », a-t-il enfin continué avant de terminer par: « Yes we can » (Oui, nous le pouvons), reprenant son célébrissime slogan de 2008, « Yes we did » (Oui, nous l’avons fait).

NegroNews

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