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AUX USA, LES EMPRISONNÉS À TORT SONT PRINCIPALEMENT NOIRS !

En 1980, à Boston, trois femmes sont victimes de viols. Lors d’une séance d’identification, elles pensent reconnaître chacune à son tour, Ulysses Charles, comme étant responsable de leur agression. Elles sont formelles ! Qui mieux qu’une victime peut reconnaître son agresseur ? Ce migrant originaire de Trinité-et-Tobago identifiés non par une, mais par trois femmes sera condamné quatre ans plus tard, mais … à tort. Puisqu’en 2001, les analyses ADN vont prouver que l’homme n’avait rien avoir avec l’agression des trois femmes. Il aura donc passé 20 ans en prison pour un crime qu’il n’a pas commis.
Le cas d’Ulysses Charles, qui parle avec un fort accent des Caraïbes et porte une dent en or et des dreadlocks très reconnaissables, est typique des stéréotypes et du racisme plus ou moins conscients qui conduisent des plaignants, des policiers, des magistrats ou des jurés à déclarer coupables des Noirs innocents, selon le rapport, écrit Le figaro. Mais ce n’est qu’un exemple parmi des centaines de personnes noires qui sont condamnées à tort chaque année, aux États-unis. Les statistiques compilées par le National Registry of Exonerations, montre que depuis 1989, 47% des 2000 déclarations d’innocence après des erreurs judiciaires concerne des Noirs.
Leur crime ? Être noirs. Les afro-américains, victimes de stéréotypes ont 12 fois plus de risques d’être injustement condamnés dans une affaire de stupéfiants que les Blancs innocents ; et sept fois plus de risques d’être injustement condamnés pour meurtre. D’ailleurs en 2016, les États-Unis ont enregistré un nombre édifiants de déclarations d’innocence d’afro-américains, 166 plus précisément. Mais là n’est qu’une très maigre partie visible de l’Iceberg. Ce qui nous ramène au cœur du problème de racisme, qui sévit aussi dans le système pénal américain.
«Nous avons connaissance de près de 1700 cas de déclarations d’innocence groupées visant des ensembles de personnes qui ont été majoritairement piégées dans des affaires de stupéfiants. (…) La plupart de ces accusés sont des Afro-Américains. Nous estimons qu’il en existe bien davantage dont nous n’avons pas connaissance, mais il nous est impossible de savoir combien » témoigne l’auteur du rapport. Visiblement, de nombreux Noirs qui devraient n’avoir rien à se reprocher en viennent à plaider coupable de faits qu’ils n’ont pas commis, effrayés à l’idée d’écoper d’une peine plus sévère devant un jury. Ils se retrouvent avec des peines de plusieurs années de réclusion.
Quoi qu’ils en soit, leur couleur de peau est un motif de condamnation. Ceux qui ont longtemps clamé leur innocence ont pour plusieurs été reconnus coupables après leur passage sur la chaise électrique.

NegroNews

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