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ANNE HIDALGO S’INSURGE CONTRE UN FESTIVAL INTERDIT « AUX BLANCS »

« Je condamne avec fermeté l’organisation à #Paris de cet événement « interdit aux blancs. » Lance avec panache Anne Hildalgo sur son compte Twitter. La maire de Paris monte au créneau, elle a fait savoir ce dimanche 28 mai qu’elle allait saisir le préfet pour demander l’annulation d’un festival décrit comme « interdit aux blancs ». Condamnant « avec fermeté » cet événement, Anne Hidalgo n’exclut pas d’attaquer les organisateurs en justice.

Le « Nyansapo Fest » est un festival se revendiquant d’un « afroféminisme militant » et qui prévoit plusieurs espaces pour ses conférences et autres tables rondes. À savoir, un espace « non-mixte – femmes noires (80 % du festival) », un autre « non mixte – personnes noires », un troisième « non mixte femmes racisées » et un dernier « ouvert à tous ». Organisé dans des locaux appartenant à la mairie, à l’ancienne sous-station électrique Voltaire dans le XIe arrondissement de la capitale, ce festival a rapidement fait polémique.

En cause, non pas l’existence-même de cette manifestation consacrée à l’ «afroféminisme militant » mais l’organisation. Car le collectif Mwasi, qui se dit sur son site composé de « femmes noires, métisses africaines et afro descendantes» et «non-mixte», a choisi de créer quatre espaces de discussion. Ce même collectif, a vivement réagit à la polémique, tout en estimant être « la cible d’une campagne de désinformation et de “fake news” orchestrée par l’extrême droite la plus moisie ».

Le président du groupe FN en Île-de-France, Wallerand de Saint-Just, a publié un communiqué sommant Anne Hidalgo d’intervenir. Une organisation bien spécifique qui indigne la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme. Dans un tweet, la Licra a déploré le 26 mai que « le combat antiraciste soit devenu l’alibi d’un repli identitaire ». Ce dimanche soir, SOS Racisme condamne à son tour « une nouvelle provocation » et un « événement discriminatoire » qui se complaît dans « la séparation ethnique ».

On note également la réaction de la préfecture de police. Dans un communiqué dimanche soir, elle a fait savoir qu’elle « n’a pas été saisie, à ce jour, de l’organisation d’un tel événement ». « En tout état de cause, le préfet de police Michel Delpuech indique qu’il veillera au respect rigoureux des lois, valeurs et principes de la République ».
En attendant, le collectif a récolté grâce à une caisse commune lancée en ligne plus de 3.000€ pour le soutien de l’organisation de son festival. C’est plus qu’il n’était demandé. Le hashtag #JesoutiensMwasi a quant à lui réuni plus de 1.500 tweets ce dimanche.
NegroNews

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