Depuis que la chine et la Russie interviennent de plus en plus sur le continent africain, l’Europe et les États-Unis perçoivent cela comme une menace. Cette présence de la Chine et de la Russie sur le continent africain, les poussent à trouver plus de stratégie pour séduire cette fille appelée Afrique qui de plus en plus a l’air d’être plus intéressée par les propositions de la Chine et de la Russie.
En Centrafrique, face à la présence militaire et l’efficacité de la Russie, la population locale a vomi la France qu’elle considère être à la base de son malheur. Même le président centrafricain Touadéra a montré à plusieurs reprises son désamour à la France.
En Djibouti, il y a de cela quelques semaines, les Etats-Unis ont accusé les militaires chinois présents sur le territoire djiboutien avoir utilisé une technologie ayant causé à distance des blessures a certains soldats américains.
De plus en plus, l’Afrique échappe à ses anciens bourreaux qui visiblement sont prêts à tout pour avoir la main mise sur elle. C’est le cas de la loi Build Act des Etats-Unis. Le projet a été porté par un vote majoritaire de 93 contre 6 au Sénat. Ceci pour la mise en place d’un fond dénommé USIDFC (US International Development Finance Corporation).
Ce nouveau fond est doté de 60 milliards de dollars. Ceci en réponse à la chine qui ne cesse de multiplier ses investissements sur le continent et dont le président a en septembre dernier lors du Forum sur la coopération Chine-Afrique annoncé une enveloppe de 60 milliards de dollars pour le développement de l’Afrique.
Mais l’Afrique a-t-elle besoin de financement extérieur pour son développement ?
Il n’est pas difficile de trouver la réponse à cette question.
Le continent regorge de tout ce qu’il faut pour son développement.
Les aides financières extérieures ne permettent pas en réalité au continent de se développer.
Dah Minwicodji