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[ACTUALITÉ] LA RDC VEUT VENDRE DE L’ELECTRICITÉ A L’AFRIQUE DU SUD

Kinshasa est près de conclure avec l’Afrique du Sud un accord sur la vente de plus de la moitié de la production électrique du barrage congolais d’Inga III, projet dont la réalisation serait grandement facilitée par une telle transaction, a-t-on appris vendredi de source officielle.

C’est l’achat des Sud-Africains qui rend le projet +bancable+ (c’est-à-dire viable et attrayant pour les investisseurs), a indiqué un conseiller du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC).

L’accord, qui a déjà été paraphé par les ministres concernés, pourrait être scellé fin octobre à l’occasion de la venue à Kinshasa du président sud-africain Jacob Zuma pour un éventuel sommet régional.

Selon les termes du contrat, l’Afrique du Sud achèterait 2.500 MW soit plus de la moitié de la capacité totale du projet Inga III (4.800 MW), a-t-on appris de même source.

Quelque 1.300 MW produits par Inga III seraient destinés aux industries minières du Katanga (Sud-Est de la RDC), qui ont atteint une production record de cuivre et de cobalt en 2012 mais dont le développement est limité par le manque d’énergie disponible.

Le reste de la production de ce barrage sur le fleuve Congo serait dévolu à la population congolaise.

Le projet d’Inga III doit compléter les deux premiers barrages construits sur le site des chutes d’Inga, dans la province du Bas-Congo (Sud-Ouest de la RDC), et entrés en activité pendant les décennies 1970 et 1980.

Le gouvernement estime le coût de la construction autour de 8,5 milliards de dollars, mais compte tenu des frais financiers, le coût total est évalué à 12 -12,5 milliards.

L’Etat escompte que le projet pourra être financé à hauteur de 1 à 3 milliards de dollars par la Banque africaine pour le développement (BAD), la Banque mondiale et l’Agence française pour le développement (AFD).

L’assurance de voir la moitié de la production achetée par un partenaire comme l’Afrique du Sud offrirait un gage de viabilité susceptible de pousser des investisseurs à se joindre au projet.

Le début des travaux est prévu au plus tôt pour octobre 2015 en vue d’une mise en service en 2020-2021.

Selon le conseiller du gouvernement congolais, trois consortiums sont en lice pour la réalisation des travaux : l’un mené par le groupe de BTP espagnol ACS, un autre, chinois, mené par l’entreprise ayant réalisé le barrage des Trois-Gorges sur le fleuve Yangtsé, et un mené par le groupe d’ingénierie canadien SNC-Lavalin.

Ce dernier pourrait pâtir des sanctions dont il fait l’objet depuis avril par la Banque mondiale à la suite d’une affaire de corruption dans un projet soutenu par cette organisation multilatérale au Bangladesh.

(Photo d’archive utilisée juste a titre d’illustration)

Source : Oeildafrique.com avec l’AFP

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