[ACTUALITÉ] RDC: ALAIN MOLOTO EST MORT

Nous venons d’apprendre le décès du frère Alain Moloto du groupe Gael, à Kinshasa, par la bouche de son secrétaire le frère Robert suite à une longue maladie. C’est aux alentours de 19 heures qu’il a rendu l’âme au centre Nganda à Kinshasa, aujourd’hui vendredi 02 juillet 2013.

Qui était Alain Moloto?

Le Frère Alain Moloto était responsable du Groupe Adorons l’Eternel (Gael). Appelé à participer à la restauration de l’adoration dans l’Eglise, corps du Christ, Alain-Gaël MOLOTO se lance dans cette tâche avec l’aide du Saint-Esprit. Pour mettre sur rails cette œuvre grandiose, il y associa des jeunes frères et des jeunes sœurs pleins de talents. Dés le début un cœur de père s’est révélé en lui ; tous les membres du groupe sont pour lui des enfants que DIEU lui a recommandé de diriger et d’éduquer. Et dans cette marche avec son groupe il a su leur inculquer la communion fraternelle et un amour sincère sans partie pris.

Alain Moloto, fils de papa Moloto Evariste (militaire) et de maman Bikoka Régine est originaire de la province de l’Equateur. Troisième dune famille de 15 enfants, il a été fortement marqué par une enfance particulièrement agitée. Alors qu’il est âgé de 3 ans, sa mère est obligée de le quitter et d’aller vivre ailleurs. Cette situation le contraint à mener une vie de battant. Et c’est depuis le bas âge qu’il a appris à lutter pour sa vie. Il n’aime pas se rappeler cette période de la vie. Et pour lui permettre de mettre parfaitement une croix à cette époque sombre, Dieu lui a envoyé une gracieuse épouse en la personne de Christine Tshiabu et quatre adorables enfants dont 2 filles et deux garçons. Le Couple a déjà totalisé 13 ans de vie conjugale.

Né à Kisangani, le 27 juillet 1961, frère Alain n’a pas un régime alimentaire exigeant. Il mange tout ce qui lui est présenté et qui est propre à la consommation. Il a effectué une grande partie de ses études dans la ville cuprifère de Lumbubashi avant de rejoindre Kinshasa pour les humanités et les études supérieurs.

L’adorateur et sa Mission

En 1983 lorsque le frère moloto, responsable du Groupe Adorons l’Eternel (Gael),débute ses études supérieurs à l’ISC, il s’engage dans le théâtre universitaire dans lequel il écrivait particulièrement des chansons françaises dans le cadre de la dramaturgie. Il y joue le rôle de chantre et de parolier. Sa grande et merveilleuse surprise est qu’en dehors du théâtre, le gens s’intéressaient vraiment à ses chansons. Il est ainsi poussé un peu plus tard a embrassé une carrière en solo. Avec sa guitare, il compose et chante des cantiques d’un autre tempérament : ils permettent à ceux qui l’entendent d’entrer dans une profonde méditation.

Premier disque enregistré, Masanjoli. Ce produit, essentiellement de l’adoration, est édité en quantité très limitée. Ce qui ne lui permet pas de parvenir à tous. Sa chanson est justifiée par un besoin de développer une intimité avec le Christ. Plus tard il va créer son premier groupe: « la main de l’Eternel ».

Au début de la décennie 90, le frère Gael co-anime, sur les ondes de la radio Chrétienne Sango Malamu « l’émission Musique Chrétienne ». C’est à partir de ce moment précis qu’il sent un besoin d’adoration dans la population Congolaise. Seul obstacle, ses textes et chansons sont pour la plupart en français et pourtant la masse ne comprend pas très bien la langue de Voltaire. Il fait la distinction entre la louage universelle qui est l’apanage de tout être et la louange des rachetés qui nécessite de passer par la croix pour les choses dans une autre vision. Le chrétien qui s’associe aux païens pour adresser une louange à l’Eternel se rabat au niveau de la louange universelle, a-t-il poursuivi. La première vie est celle de la louange universelle tandis que la seconde, est celle de l’activité sacerdotale.

Le frère Moloto dénonce l’adoption du phénomène Libanga par les musiciens chrétiens. « C’est une déviation honteuse », dit-il lorsqu’il compare ce phénomène au veau d’or fabrique par le sacrificateur Aaron à la demande du peuple. Le peuple attend recevoir ce qu’il veut. Seulement, nous ne devons pas nous laisser conduire aveuglément par lui. Au contraire, c’est à nous qu’il revient de l’orienter et de le mener vers des voies sûres, renchérit-il. Au chapitre de l’évangélisation à travers la chanson, Alain Moloto, bien que condamnant certains comportements dans le chefs des musiciens chrétiens, se justifie en faisant comprendre qu’il ne s’agit pas d’une prédication proprement dite mais de l’évangélisation défait qui s’opère dans le pécheur lorsqu’il découvre son côté pécheur. « Nous avons le devoir de conduire les gens à Christ », déclare-t-il.

Ambition du Futur

Alain Moloto avait l’ambition de porter l’adoration au sommet de la RDC afin que tous les Congolais soient unis pour célébrer la gloire de Jésus.
Conseil pour les jeunes musiciens
D’après l’Adorateur, la musique permet à l’artiste de communiquer sa pensée, elle doit être authentique. C’est pourquoi il faut présenter une identité personnelle. Car celui qui veut faire exactement comme l’autre n’a pas d’appel.

Top Africa Magazine par le biais de son éditeur-responsable Mr Johnson Keto, présente ses condoléances les plus attristtées à toute la communauté chrétienne du monde entier.

Adieu le frère Alain Moloto. Paix à son âme.

Johnson Keto

 Source: starducongo.com

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