Après l’arrestation d’un de leurs chefs dimanche 18 janvier dernier, les miliciens anti-balakas ont procédé ce lundi à l’enlèvement d’une religieuse française dans la capitale centrafricaine.
Âgé de 67 ans, la religieuse française, travaille pour une ONG en poste Bangui. Ses ravisseurs réclament la libération d’Andjilo, un de leurs chefs de fil arrêté un jour plus tôt. Selon l’archevêque de Bangui, des négociations seraient en cours pour sa libération.
D’après des informations, l’enlèvement aurait été orchestré en pleine journée, dans la rue alors que la sœur était en voiture avec un prêtre centrafricain pour aller livrer des médicaments dans la ville de Damara. Ils ont été arrêtés dans un quartier de Bangui, puis enlevés par les miliciens anti-balakas.
En marge de l’enlèvement, des émeutes ont éclaté à Boye Rabe, un quartier pro-balaka, quelques heures après l’arrestation du chef anti-balaka.
Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré que « La France déplore cet acte contraire au droit humanitaire et appelle les responsables à libérer au plus tôt cette femme ».
D’après le ministère toujours : « L’ambassade de France à Bangui est en contact permanent avec l’archevêché de la capitale centrafricaine qui a entamé des discussions avec les ravisseurs».
Pour l’heure, les autorités centrafricaines n’ont pas encore fait de déclaration.
NegroNews
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