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[ACTUALITÉ ] LES ÉLECTIONS AU MALI PERTURBÉES PAR DE FORTES PLUIES

Le Mali a ouvert ses bureaux de vote dimanche à 8 heures. Pour sortir le pays de la crise, les Maliens sont appelés à élire un nouveau président : Ibrahim Boubacar Keïta ou Soumaïla Cissé. Mais les intempéries empêchent les électeurs de se rendre aux bureaux de vote.

Les Maliens se rendaient aux urnes dimanche pour élire leur nouveau président, devant choisir entre Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé pour sortir leur pays de dix-huit mois d’une grave crise politico-militaire.

La capitale malienne et sa région se sont réveillées sous un ciel gris et bas, avec de fortes pluies par intermittence, et de nombreux électeurs semblaient dans un premier temps préférer rester chez eux que de devoir affronter les intempéries pour aller voter. Sur la route entre Bamako et Kati, il y a de l’eau un peu partout, qui empêche le passage de véhicules, en particulier les nombreuses motocyclettes dont les passagers ont été obligés de rebrousser chemin alors qu’ils se rendaient vers les bureaux de vote.

Dans les grandes villes et régions administratives de cette région, Gao, Tombouctou et Kidal, le vote a débuté dans le calme. Dans certains bureaux visités, peu d’électeurs se pressaient pour voter alors qu’une forte pluie s’abattait à Bamako, la capitale malienne.« La pluie veut gâcher notre journée, j’espère que ça va cesser, sinon il faudra prolonger le vote », a déclaré Oumar Touré, un des rares électeurs présents dans un centre de vote installé dans une école du centre-ville. « Pour le moment c’est la catastrophe », soupire le responsable d’un centre de vote de Bamako.

À Tessalit, ville de la région de Kidal (extrême nord-est), berceau des Touareg et de leur rébellion où la participation avait été très faible au premier tour, la pluie a provoqué de fortes inondations il y a deux jours et « les opérations de vote commencent timidement », selon des témoins. « Il faut que la pluie nous laisse accomplir notre devoir civique, c’est l’avenir du Mali qui est en jeu », ajoute une étudiante.

À Kati, ville-garnison située à une quinzaine de kilomètres de Bamako, Djibril Coulibaly, président d’un gros bureau de vote au lycée Diango Cissé, constate que « pour l’instant, il n’y a personne. Prions Dieu pour que la pluie s’arrête ».

Le second tour de la présidentielle de dimanche, deux semaines après un premier tour réussi le 28 juillet en dépit de craintes d’attentats jihadistes, doit rétablir l’ordre constitutionnel interrompu par un coup d’Etat militaire le 22 mars 2012, qui a précipité la chute du nord du pays aux mains de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.

Les deux candidats en lice, arrivés en tête du premier tour, sont des vétérans de la vie politique malienne : Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK, 68 ans, est un ex-Premier ministre, et Soumaïla Cissé surnommé « Soumi », 63 ans, un ex-ministre des Finances et un ancien responsable de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).

Source : AFP

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