[ACTUALITÉ] LE PROJET TRAIN DE BOLLORÉ EN AFRIQUE, PAS ENCORE SUR LES RAILS

 LE PROJET TRAIN DE BOLLORÉ EN AFRIQUE , PAS ENCORE SUR LES RAILS

Pendant que certains se disputent la gouvernance d’un pays à coup de putsh militaire et autres moyens frauduleux, d’autres se positionnent en leader sans demander quoique ce soit à qui que ce soit.

C’est le cas de Vincent Bolloré, surnommé « Scalatore » (le grimpeur en italien, ndlr). Le célèbre industriel français n’a pas volé son surnom tant ses ambitions sont sans limites; En effet, il s’est récemment lancé le défi de construire avec ses propres fonds, une boucle ferroviaire de 3000 kilomètres, reliant Abidjan à Lomé en passant par Ouagadougou, Niamey et Cotounou.

Ce projet vieux de 80 ans et arrêté en 1930, fait partie de la « To Do Lis »t de celui qui est déja à la tête de plusieurs grosses sociétés en Afrique dont Bolloré Africa Logistique, le premier réseau intégré de logistique en Afrique.

« Si nous avons décidé de le faire et d’investir près de trois milliards, c’est parce que nous croyons à l’Afrique. Nous avons foi dans ce continent où nous sommes présents depuis plus de cinquante ans. Et nous sommes les seuls à vouloir financer cette boucle. Il y a beaucoup de rêveurs, mais qui ne sont pas prêts à apporter les fonds nécessaires. Nous avons le courage de le faire sur un horizon très long, de plus de 20 ans » déclare l’entrepreneur de 63 ans.

 Or, ce dernier n’est pas le seul à partager le rêve de mettre en place ce fameux projet de boucle ferroviaire en Afrique de l’Ouest. L’homme d’affaire Samuel Dossou ainsi que l’ex ministre français Michel Rocard contestent formellement cette initiative à l’instar d’une société d’ingienerie. 

Geftarail – c’est son nom-  a déposé une requête pour dénoncer la décision du Niger et du Bénin d’autoriser le groupe Bolloré à construire une partie du chemin de fer alors que le projet était le sien. (En gros on se dispute la part d’un gâteau qui n’existe pas encore).  Geftarail aurait convenu avec le Bénin, le Niger, le Burkina Faso et le Togo, l’autorisation de construire le long de l’axe ferroviaire.« Vincent Bolloré a usurpé les droits de propriété intellectuelle. Il viole des accords qui ont été passés avec les États africains. C’est un délit », dénonce entre autre Michel Rocard. Le tribunal du commerce international va donc devoir trancher prochainement…

Critiqué pour ses relations avec certains chefs d’États et les concessions portuaires dont il a bénéficié, Vincent Bolloré se trouve donc de nouveau au coeur d’une nouvelle polémique  faisant même oublier qu’il aurait été gratifiant qu’un entrepreneur africain ai ce rêve en tête. 

NegroNews

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