• Accueil
  • >
  • ACTUALITÉ
  • >
  • [ACTUALITÉ] ÉTATS-UNIS : L’UNIVERSITÉ DE GEORGETOWN FAIT SON MEA CULPA POUR SON PASSÉ D’ESCLAVAGISTE

[ACTUALITÉ] ÉTATS-UNIS : L’UNIVERSITÉ DE GEORGETOWN FAIT SON MEA CULPA POUR SON PASSÉ D’ESCLAVAGISTE

En 1838, l’Université de Georgetown vendait 272 esclaves pour les faire travailler dans des plantations jésuites du Maryland. Près de deux siècles plus tard, l’université veut « réparer » sa faute. Un groupe de travail, mis en place en septembre 2015 et réunissant des étudiants, des généalogistes, des professeurs et d’anciens élèves, était chargé de réfléchir au meilleur moyen de rendre hommage aux descendants de ces esclaves.

Parmi les mesures retenues et annoncées le 1er septembre 2016 par le président de l’université John DeGioia : deux bâtiments du campus seront rebaptisés en l’honneur d’un des esclaves vendus en 1838 et l’université a décidé d’“accorder des conditions d’admission préférentielles aux descendants d’esclaves”, souligne le journal. Une première aux États-Unis.

Dans les facs américaines, les enfants et petits-enfants d’anciens élèves sont considérés comme prioritaires, même s’ils ne sont pas automatiquement acceptés par l’institution. C’est ce même statut préférentiel dont bénéficieront les descendants d’esclaves.

Une douzaine d’universités américaines ont récemment reconnu leur passé d’esclavgiste. C’est le cas de Brown (Rhode Island), de Harvard (Massachusetts), de Columbia (New York) et de l’université de Virginie. Mais Georgetown est un cas particulier, par le nombre de victimes, les liens directs que la possession d’esclaves a eus avec la santé financière de l’université, et le fait qu’une liste précise de noms a permis d’identifier clairement leurs descendants.

NegroNews

Commentaires

commentaires

  • facebook Facebook
  • googleplus GooglePlus
  • twitter Twitter
  • linkedin Linkedin
  • linkedin Telegram
Précédent «
Suivant »