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[ACTUALITÉ] CHRISTIANE TAUBIRA REFUSE DE DÉBATTRE AVEC MARINE LE PEN

« Je veux débattre avec des gens qui pensent. »

Christiane Taubira a passé les fêtes en famille, en Guyane. Entourée de ses soeurs, de ses enfants et de ses petits-enfants, la Garde des sceaux pose pour une journaliste et un photographe de Paris-Match (en kiosques depuis le 1er janvier). Elle se confie sur sa vie personnelle, mais aussi sur sa vie politique. Morceaux choisis.

> Matignon ? « Aucune envie »

Depuis plusieurs mois déjà, et a fortiori en cette année 2014, la rumeur d’un remaniement ministériel court. Qui pour remplacer Jean-Marc Ayrault ? Christiane Taubira ? Elle assure ne pas en avoir l’envie :

 » Ça va pas, non, chez vous ! Je n’en ai sincèrement aucune envie. Que voulez-vous que j’aille faire dans cette galère ? « 

> Le jour où Hollande la nomme ministre

Elle dit aujourd’hui « non »à Matignon, mais il fût un temps où elle refusait également de devenir ministre. C’était en 2011, lorsqu’elle annonce à François Hollande qu’elle le soutiendra dans sa campagne :

« Le 12 novembre 2011, je dis à Hollande: ‘[…] je fais ta campagne. Mais je te préviens que ma vie politique s’achève là. Après, c’est fini. Je n’irai pas aux législatives. »

Une fois élu, François Hollande tente tout de même de l’intégrer à son gouvernement. Et arrive à la convaincre, comme elle le reconnaît à Paris-Match :

 » Je constate qu’il m’a appelée pour la Justice et que j’ai oublié de dire non. »

> Un débat avec Marine Le Pen ?

Christiane Taubira refuse de débattre avec Marine Le Pen. Pour des raisons que la présidente du Front national appréciera :

 » Je ne veux pas entrer dans ce jeu médiatique malsain, destiné uniquement à doper l’Audimat. On ne m’instrumentalise pas ainsi. Je veux débattre avec des gens qui pensent. »

> Le petit mot doux aux camarades

En femme de gauche, Christiane Taubira assure vouloir lutter contre les inégalités. Et n’hésite pas à mettre en doute cette notion chez certains de ses camarades :

« On ne peut pas renoncer à lutter contre l’injustice et les inégalités. On ne peut pas. Ou alors on lâche la substance. En ce sens, je m’interroge sur le courage moral de la gauche. […] »

Le vocabulaire politique actuel traduit souvent les renoncements, la capitulation. Je pense à l’efficacé à tout prix, au pragmatisme, à la compétitivité.

Source : europe1.fr

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