C’est aujourd’hui la Journée mondiale de l’alphabétisation. Au Burkina Faso, l’un des pays où les taux de scolarisation et d’alphabétisation sont encore les plus faibles au monde, le gouvernement a entrepris de grandes innovations en matière d’éducation, aussi bien au niveau de la petite enfance, que de l’éducation de base avec une attention particulière sur l’éducation non formelle et l’éducation des filles. Ainsi de nombreuses associations dispensent des cours d’alphabétisation dans tout le pays avec un programme standard, conçu par le ministère de l’Education nationale.
C’est sous un grand hangar, surnommé « hangar du savoir » que les femmes et jeunes filles de Zongo apprennent à lire et à écrire. Augustin Onadja est le secrétaire général de l’Association pour la socialisation progressive et du développement au pays des hommes intègres, située à la périphérie de Ouagadougou. Hormis l’alphabétisation, ce centre propose des cours d’hygiène et de prévention aux maladies liées à l’insalubrité.
Aminata Ouedraogo enseigne depuis 7 ans dans ce centre : « Elles aiment plus les modules sur l’assainissement et comment protéger sa famille contre les maladies. Certaines ne savaient même pas comment rendre l’eau potable. Maintenant elles font tout cela maintenant chez elles et c’est bien ».
Aujourd’hui enseignante-assistante, Mamounata Tiendrebeogo ne rencontre plus de problèmes dans la comptabilité de son commerce : « J’avais toujours des pertes dans mon commerce. Mais depuis que j’ai suivi ces cours d’alphabétisation, personne ne peut encore me tromper. Cela m’a beaucoup aidé ». Pour la prochaine rentrée, une cinquante de femmes sont déjà inscrites sur la liste.
Source: RFI.FR
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