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[ACTUALITÉ] ATTENTAT PARIS: VIDEO IMPRESSIONNANTE DE L’ASSAUT SUR AMEDI COULIBALY

Une déflagration, deux, trois, quatre, de la fumée noire, et des tirs… un blindé des forces de l’ordre se pose devant le magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes à Paris, avec derrière lui des dizaines de policiers lourdement armés alors que d’autres attaquent le côté du magasin: l’assaut est lancé. Il est 17H10.

En quelques secondes, les forces de l’ordre pénètrent là où Amedy Coulibaly retient plusieurs otages, tuant le terroriste qui leur fonce dessus.

Très vite, des policiers ressortent avec des civils qu’ils abritent derrière le camion avant de les emmener vers les ambulances qui stationnent à quelques mètres de là, gyrophares allumés.

Un homme porte un enfant dans ses bras. Casqués et cagoulés, les policiers soutiennent une jeune femme blonde. Un autre emmène sur son épaule une dame qui a encore son sac à main en bandoulière. Un homme aux cheveux blancs et habillé d’une chemise bleue avance, un peu hagard. Il est sorti du magasin en courant en même temps que la dame au sac.

Les ambulances se succèdent. Deux d’entre elles s’approchent de l’Hyper Casher. Un brancard est sorti. La lumière a été rétablie à l’intérieur du magasin.

L’assaut a été entendu à au moins deux kilomètres à la ronde. A Vincennes, lorsque les explosions retentissent, une petite fille demande ce que c’est à sa mère qui la ramenait de l’école. « Je ne sais pas et je ne veux pas le savoir », lui répond-elle, affolée, pressant les enfants dans le hall de l’immeuble.

La nuit commence à tomber. Une tente de premiers secours a été dressée non loin de là. Autour d’un parc, à proximité des lieux, des dizaines de policiers sont déployés. Arme automatique en main et oeil dans le viseur, ils ratissent l’endroit. Tendus et sur le qui-vive, ils fouillent énergiquement deux civils.

Des riverains sortent, pensant que l’assaut est fini, et font face à des policiers qui les mettent en joue, les fouillent et leur intiment l’ordre de rentrer chez eux.

La porte coulissante en verre de la boutique où a eu lieu la prise d’otages est complètement brisée, des chariots jonchent le sol. Une journaliste de l’AFP aperçoit un corps allongé à côté de la caisse. Quatre personnes ont été tuées dans le magasin – dont au moins trois lors d’une fusillade au début de la prise d’otages – en plus du preneur d’otages, abattu durant l’assaut.

Virginie Handani, 35 ans, vit dans un appartement au-dessus du supermarché. Elle ne peut pas décrire l’opération car elle a respecté les consignes invitant les habitant à rester à l’intérieur de leur habitation, mais elle a entendu « deux grosses explosions et des tirs qui ont duré moins d’une minute ». Elle a ensuite jeté un oeil et évoque une « scène dramatique » et des « policiers qui courent dans tous les sens ».

Peu à peu la vie reprend, les habitants apparaissent aux fenêtres, toujours un téléphone à la main. Les gens qui habitent dans la zone bouclée ont pu rentrer chez eux, mais sous escorte. « Marchez bien le long du mur », leur lance un policier. Une trentaine avaient suivi l’assaut derrière un fil de sécurité, en s’échangeant des informations. L’un d’eux, qui avait la télévision sur son téléphone portable, a poussé le son au maximum.

Plusieurs personnes ont acclamé les forces de l’ordre quand la nouvelle de la fin de l’opération circule. Les forces de police, de nouveau détendues, blaguent et se congratulent.

Selon une source proche de l’enquête, les policiers ont pu écouter en direct la prise d’otages à cause d’un téléphone mis sur écoute qu’Amedy Coulibaly avait apparemment mal raccroché après avoir appelé un proche. Ils ont décidé de l’assaut en profitant d’un apparent relâchement du preneur d’otages.

Source: lalibre.be

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