L’annonce de ces licenciements dans le secteur de l’électricité intervient alors que le pays traverse une grave crise énergétique et que les délestages se multiplient ces derniers mois.
Ces employés travaillaient sur le chantier d’une centrale géante à charbon en construction à Medupi, au nord-est du pays.
Ils ont été engagés par des sous-traitants, chargés par Eskom, la compagnie nationale d’électricité, de réaliser les travaux.
Les travaux ont déjà pris beaucoup de retard mais Eskom n’a pas apprécié le mouvement de grevé et a donc choisi de remercier plusieurs centaines d’ouvriers par simple SMS.
Plus d’un millier d’ouvriers ont été renvoyés, a confirmé le porte-parole d’Eskom.
Beaucoup ont participé à une grève illégale, mercredi, pour réclamer des bonus et des allocations.
Un mouvement qui a perturbé ce chantier, crucial pour faire tourner l’économie sud-africaine.
La construction de Medupi a déjà pris beaucoup de retard.
Cette énorme centrale à 350km de Johannesburg a commencé à produire de l’électricité début mars, mais elle ne tournera à plein régime qu’en 2017 au plus tôt, avec 5 ans de retard sur le calendrier initial.
Jacob Zuma, le président sud-africain, a donc tapé du poing sur la table, jeudi soir lors d’une interview à la télévision publique, la SABC.
Le gouvernement a suspendu plusieurs dirigeants d’Eskom, le temps de mener une enquête sur la gestion de la compagnie.
L’Afrique du Sud a besoin de produire plus de courant pour maintenir ses activités économiques.
Les centrales thermiques actuelles peinent à satisfaire la demande et souffrent d’avoir tourné au maximum de leur capacité sans maintenance appropriée.
Ainsi, en attendant que les nouvelles centrales soient opérationnelles, les coupures de courant se sont multipliées depuis novembre dernier.
Source : http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2015/03/150327_afrique_sud-licenciements
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