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DAOUDA KEITA : D’UN BATTLE EN BANLIEUE, AU CINÉMA !

 Il est vrai que la chance arrive toujours là où ne s’y attend pas. Imaginez-vous un jeune homme en banlieue parisienne, qui rêve de droit, dans un grand cabinet d’avocats, peut-être d’ouvrir le sien avec des associés, qu’en savons-nous ? Il rêve de danse, pour se détendre de temps à autre avec des amis de la cité, entre le poids de ses cours de droit, le stress du quotidien, et l’incertitude de son avenir en construction. Et comme d’un coup de baguette magique, il devient acteur, grâce à la danse, et appréhende, on ne peut mieux, son avenir.Comme sortie d’un roman, cette histoire est celle de Daouda Keita. Étudiant en droit, le jeune danseur de hip-hop est âgé de 19 ans. Il y a deux ans, le jeune homme avait participé à un battle à Villiers-sur-Marne, dans le Val-de-Marne. À la sortie de sa compétition, un dénicheur de talent l’aborde, prétextant être un directeur de casting. L’étudiant, méfiant, prend sa carte avec beaucoup d’hésitation et d’appréhension, « Je croyais que c’était une arnaque », sourit-il en se remémorant la scène. De retour chez lui, dans le Pré-Saint-Gervais, Daouda ne perd pas une minute et vérifie sur Internet l’identité de l’homme. Il va ainsi découvrir qu’il s’agit bel et bien d ‘un directeur de casting, et pas des moindres.

Peu de temps après, le jeune homme se retrouve à l’affiche du film « De toutes mes forces », aux côtés de Yolande Moreau, qui y joue le rôle d’une institutrice éducatrice dans un foyer pour adolescents difficiles. Daouda, dans la peau d’un jeune homme, « qui rêve de danse, mais sèche les cours », y tient un second rôle. Recruté pour son talent, le personnage de Daouda, s’exprime beaucoup plus par la danse, que par la parole. Même si le film qui est sorti début mai a été salué par la critique, l’étudiant ne compte pas se jeter à corps perdu dans le cinéma.

Le jeune homme qui a désormais un agent, souhaite « Aller le plus loin possible dans [ses] études de droit, continuer dans le cinéma parce qu’ [il y a] vraiment trouvé un intérêt, garder la danse », un art qu’il a adopté, alors qu’il n’avait que douze ans. Et qu’il continuera d’exercer, puisqu’il danse aujourd’hui, avec la compagnie Tinoschool à Tremblay et aussi avec un autre groupe, Vision’r, à Sevran. Tout cela en continuant la promotion de « De toutes mes forces », qu’il présentera fin mai dans un collège parisien du XIXe arrondissement, selon Le Parisien.

NegroNews

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