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22 PRÉSIDENTS AFRICAINS ASSASSINÉS APRÈS L’INDÉPENDANCE

Depuis De Gaulle, les autorités françaises dénigrent les Africains de cette façon ? D’après zakweli.com « si on se réfère aux nombreux coups d’État que la France a préparé, dirigé et soudoyé en Afrique, cela mérite une plainte à la cour pénale internationale contre l’état français ».

Pourtant les crimes français sont bien connus et les documentaires inondent les télévisions françaises et africaines pour bien se rendre compte qu’effectivement la France tue, empoisonne et pille en Afrique. Le Service de Documentation Extérieure et de Contre- Espionnage (SDECE) a la charge de la « désinformation ». Son territoire privilégié est l’Afrique. La DGSE est le principal service secret vers l’étranger, qui a en charge le contrôle des « gouverneurs à la peau noire ». Il y a un autre la DST (Direction de la sécurité du territoire) qui s’occupe de l’intérieur et de l’extérieur de la France pour diverses raisons.

D’abord parce qu’il s’agit de protéger la France des dangers de l’immigration. Ensuite, la DST, qui est une police politique, fait la coopération avec l’ensemble des polices politiques de toutes les dictatures du monde. Après la DGSE, la DST et le SDECE, il y a la Direction du renseignement militaire, le poisson- pilote de l’armée qui fait la propagande de la France lors des conflits en Afrique.

De De Gaulle à Sarkozy : tel père, tel fils

De Gaulle a sacrifié les indépendances africaines au profit de celle de la France. Pour quatre (4) raisons : la première, c’est le rang de la France à l’ONU avec un cortège d’Etat clients qui votent à sa suite. La deuxième, c’est l’accès aux matières premières stratégiques (pétrole, uranium) ou encore (l’or, le bois, le cacao…) ; la troisième, c’est le financement de la vie politique française, à travers des prélèvements sur l’aide publique au développement ou la vente des matières premières. Et la quatrième raison, c’est le rôle de la France comme sous-traitant des Etats-Unis auprès des pays d’Afrique.

Donc, pour ces quatre raisons, la France a mis en place un système qui nie les indépendances. Et, c’est pour ces quatre raisons que le sang coule sur le continent.

Au Cameroun, L’UPC, luttait pour obtenir l’indépendance. Nyobé a été écrasé entre 1957 et 1970 dans un bain de sang qui a fait entre 100.000 et 400.000 morts. Togo Plus d’un quart de siècle de dictature avec la complicité de la France. Trois ans à peine après l’indépendance de la jeune République togolaise, ce fut l’irruption brutale de l’armée dans la vie politique.

Le 13 janvier 1963, Sylvanus Olympio, le premier président démocratiquement élu est assassiné par le sergent Etienne Eyadema à la tête d’une clique d’anciens soldats, après la guerre du Vietnam. Ils ont fait un coup d’Etat avec l’appui de l’officier français qui était chargé de la sécurité d’Olympio.

Ils ont assassiné le père de l’indépendance togolaise le 13 janvier 1963 devant le portail de l’ambassade des États-Unis, d’où il venait d’être extrait. Il faut signifier que cette nuit tragique s’est produit du 12 au 13 janvier 1963. Entre ces deux événements, il s’est passé huit longues heures où des coups de fil ont été donnés, des ordres transmis. Huit heures sur lesquelles les États-Unis et la France savent beaucoup de choses et continuent, cinquante-six ans après, de se taire. Eyadema Etienne a passé plus de quarante ans au pouvoir. Il a fait un règne digne de Ceausescu et laissa un pays qui a sombré dans le chao et dans la pauvreté.

Décédé en 2005, son fils Faure Eyadema le remplace et cela aussi n’a été possible qu’avec l’appui de la France.

En Centrafrique, Il y avait un homme d’Etat prometteur, Barthélemy Boganda mort dans un accident d’avion extrêmement curieux. Il ne connaitra pas l’indépendance, la vraie qu’il réclame pour son pays.

Barthélemy Boganda trouve la mort le 29 mars 1959, dans une catastrophe aérienne entre Berberati et Bangui, alors qu’il était en campagne à l’intérieur de son pays. Abel Goumba, médecin diplômé d’outre- mer, ministre d’Etat et président du Conseil de gouvernement, est chargé de l’intérim.

David Dacko, jeune instituteur et héritier spirituel de Barthélemy Boganda avec l’appui des milieux français de Bangui, réussit à écarter Abel Goumba de la succession. En juillet 1959, l’Assemblée lui refuse les pleins pouvoirs. Il fait démissionner Abel Goumba resté au gouvernement.

Celui-ci fonde alors un parti d’opposition le MEDAC (Mouvement d’évolution démocratique de l’Afrique centrale).

Le MEDAC n’aura qu’une courte durée. David Dacko dissout le parti et emprisonne ses dirigeants. La République centrafricaine de David Dacko en proie à de graves crises financières (détournements de deniers publics) au lieu de réagir et d’agir vite décide de remettre le pouvoir au chef d’Etat major le colonel Jean Bedel Bokassa le 1er janvier 1966.

La France érige le pays en Empire et pille les ressources centrafricaines. La suite ? Bokassa tombe et meurt dans la misère. Les Comores Deux chefs d’Etat assassinés et deux autres déposés par le mercenaire Bob Denard.

Au Niger, le jour où le Nigérien Hamani Diori a voulu vendre son uranium à un autre pays, il a été déposé par un coup d’Etat militaire au cours duquel il perdit la vie.
Les présidents assassinés, parce qu’ils ont refuses d’être des « marionnettes » de la France

D’après zakweli.com 22 présidents africains, ont été assassines depuis 1963
alors qu’ils étaient au pouvoir et ce, avec l’implication de la France.
1963 : Sylvanus Olympio, président de la Rép. du Togo
1966 : John-Aguiyi Ironsi, président de la Rép. du Nigeria
1969 : Abdirachid-Ali Shermake, président de la Rép. de Somalie
1972 : Abeid-Amani Karumé, président de la Rép. de Zanzibar
1975 : Richard Ratsimandrava, président de la Rép. de Madagascar
1975 : François-Ngarta Tombalbaye, président de la Rép. du Tchad
1976 : Murtala-Ramat Mohammed, président de la Rép. Du Nigeria
1977 : Marien Ngouabi, président de la Rép. du Congo-Brazzaville
1977 : Teferi Bante, président de la Rép. d’Etiopie
1978 : Ali Soilih M’tsashiwa, président de la Rép. des Comores
1981 : Anouar El-Sadate, président de la Rép. d’Egypte
1981 : William-Richard Tolbert, président de la Rép. de Liberia
1987 : Thomas Sankara, président de la Rép. de Burkina-Faso
1989 : Ahmed Abdallah, président de la Rép. des Comores
1989 : Samuel-Kanyon Doe, président de la Rép. de Liberia
1992 : Mohammed Boudiaf, président de la Rép. d’Algérie
1993 : Melchior Ndadayé, président de la Rép. du Burundi
1994 : Cyprien Ntaryamira, président de la Rép. du Burundi
1994 : Juvénal Habyarimana, président de la Rép. du Rwanda
1999 : Ibrahim Barré-Maïnassara, président de la Rép. du Niger
2001 : Laurent-Désiré Kabila, président de la Rép. du Congo-Kinshasa
2009 : João Bernardo Vieira, président de Guinée-Bissau et tout récemment en
2011 : Mouammar Kadhafi, président de la République du Libye, assassiné par le CNT de la France, note zakweli.com.

 

NN

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